Test de paternité : dans le Michigan, un violeur obtient l’autorité parentale sur l’enfant de sa victime. Du jamais vu, c’est le premier cas aux États-Unis. Focus sur cette erreur monumentale provenant de la justice.
Dans le Michigan, un tribunal a effectué un test de paternité sans prévenir la mère ni le père présumé. La mère âgé de 21 ans a entamé une démarche pour demander des aides, le tribunal a pris l’initiative de faire ce test de paternité dans ce cadre. L’histoire précise que la jeune maman avait été violée par un adolescent à l’âge de 12 ans et était tombée enceinte suite au viol. Elle a donc donné naissance à un petit garçon, né d’un viol. Le jeune homme a été condamné à un an de prison et il ne fera que 6 mois de prison avant d’être remis en liberté.
Un jour, le violeur reçoit une notification écrite du tribunal du Michigan lui annonçant qu’il a désormais une autorité parentale sur son enfant ! Le nom du père a également été rajouté sur le certificat de naissance de l’enfant. Une énorme erreur commise par la justice américaine ! Au moment de la naissance de son fils, la jeune fille avait pourtant précisé qu’elle ne souhaitait pas que son adresse soit donnée à son agresseur. Elle avait également ajouté que le nom du violeur ne devait en aucune façon être apposé sur le certificat de naissance de l’enfant.
Le pire dans cette histoire c’est que le père n’avait entamé aucune démarche pour reconnaitre son enfant ! De quoi se même la justice ? Pour la jeune maman, le combat s’annonce difficile pour faire admettre à la justice du Michigan qu’elle a commis une erreur. Faire effacer le nom du père sur l’acte de naissance de l’enfant relève d’une mission impossible. Son avocate se chargera de la défendre au mieux.