Test ADN : le 14 novembre 2015, un nouveau TGV part pour l’Alsace, avec à bord des centaines de passagers, venus tester cette nouvelle rame. Un accident grave se produit.

Ce jour là, Fanny 25 ans et son petit ami Cyrille montent à bord de cette rame d’essai. Ils y ont été invités, Cyrille travaille dans le secteur, il a accepté cette invitation pour des raisons professionnelles. Il a demandé à sa copine de l’accompagner et elle a accepté, pour lui faire plaisir. Fanny vivait à la Réunion, après des études elle a du mal à décrocher un job. Elle quitte donc la Réunion pour rejoindre la métropole.

C’est le lendemain des attaques du Bataclan, le pays est presque en deuil et la morosité règne. La mère de Fanny l’appelle pour prendre de ses nouvelles. Celle-ci est dans le train avec Cyrille, direction Strasbourg, le trajet est long elle s’ennuie. Peu après, la rame filant à toute vitesse déraille près de Strasbourg, une partie du train prend feu et l’autre est projetée dans le canal voisin. C’est le drame, l’accident a causé plus de 10 morts et des centaines de blessés. La maman de la jeune fille prend aussitôt un avion pour la France.

Les policiers n’ont pas retrouvé Fanny, est-elle morte ou encore en vie ? C’est le doute dans la tête des proches de Fanny. A son arrivée, la mère de Fanny doit se soumettre à un test ADN, elle ne comprend pas pourquoi, personne ne lui explique les raisons de ce test ADN. Plus tard, elle comprendra qu’un membre a été retrouvé dans le canal plusieurs jours après l’accident et les enquêteurs cherchaient à identifier à qui appartenait ce bras. C’est la raison pour laquelle ils ont procédé à ce test ADN, qui s’est révélé positif. Fanny est morte décapitée.

Depuis, sa mère se bat, elle veut engager la responsabilité de la SNCF. Le train roulait beaucoup trop vite et selon le conducteur une alerte avait été donnée auparavant indiquant le risque de déraillement en cas de vitesse trop élevée. Pourquoi la SNCF n’a-t-elle pas pris en compte cette alerte ? On a tenté d’acheter son silence, mais comme pour toute maman, la vie de son enfant n’a pas de prix. Elle souhaite connaître la vérité, tout simplement.

Source : http://www.francedimanche.fr/je-me-bats-pour/christine-tente-dacheter-notre-%E2%80%A8silence-apres-la-mort-de-notre-%E2%80%A8fille/