Test ADN : le squat de Longvic à Dijon a été évacué par les forces de l’ordre, lundi après midi. Cet endroit était habité par une vingtaine de jeunes migrants.
Plusieurs dizaines de migrants demandeurs d’asile s’étaient installés dans le rue Longvic, à Dijon. Suite à cette opération, 4 personnes ont été placées en garde à vue. La ligue des droits de l’homme s’indigne et fait part de son mécontentement. En effet, celle-ci a exprimé »son désaccord et son émotion ». Dans un communiqué de presse, la ligue remet en question la légalité de cette opération en se basant sur plusieurs faits. Tout d’abord : l’opération « s’est faite au nom de l’article du code pénal concernant la violation de domicile. Or, cette maison acquise par un promoteur immobilier n’était plus depuis des mois le domicile de personne au sens légal du terme quand des migrants s’y sont installés. Cela peut être facilement prouvé, notamment par le permis de démolition pour construction d’un immeuble neuf accordé depuis mars 2017 au promoteur qui était affiché devant la maison et dont plusieurs photos attestent ». Le second argument avancé est le suivant : les habitants n’ont pas eu droit de s’exprimer et de s’expliquer avant l’expulsion.
D’autre part, les personnes se trouvant sur place pour défendre les migrants ont été mises en garde à vue tout simplement parce qu’elles étaient présentes au moment de l’expulsion. La Ligue des droits de l’homme trouve que c’est injuste et exagéré. La police leur a également demandé de se soumettre à un test ADN dans le but de répertorier leur ADN en cas de problème futur. Les personnes concernées ont refuser de se soumettre à ce test ADN. On apprendra que la police leur a reproché de ne pas avoir collaboré pour effectuer le test ADN. La ligue continue donc son combat pour défendre les droits fondamentaux.