Test ADN : cette affaire d’il y a plus de 32 ans connait un nouveau rebondissement. En effet, grâce à un test ADN et à un nouveau logiciel, les enquêteurs ont été en mesure d’arrêter 3 membres de la famille Villemin après tant d’années. Retour sur ce terrible drame familial.

Le soir du 16 octobre 1984, le corps du petit Grégory est retrouvé dans les eaux glaciales de Vologne, à Docelles. Il se trouvait à quelques kilomètres de la maison familiale. Quelques heures avant, le petit garçon jouait tranquillement devant la maison, sur un tas de sable, rien de plus commun. Il disparaît et est retrouvé mort, pieds et poings liés avec de la corde. Une affaire qui sera très médiatisée surtout après la réception de la première lettre par les parents. L’assassin a écrit 5 lettres au total, s’adressant aux parents de l’enfant.

Les enquêteurs ont, depuis le début, soupçonné des membres de la famille Villemin. Faute de preuves, ils ont été relâchés chacun à leur tour. Malgré les différentes analyses et le test ADN effectué sur les vêtements de Grégory, aucune preuve accablante n’a pu être présentée. Les habitants de la commune et des villes voisines ont également été soumis à un test ADN mais rien n’a été concluant.

Depuis quelques semaines, l’enquête a été ré ouverte : aucun nouvel élément n’a fait son apparition mais une nouveauté technologique a pu faire avancer l’affaire. Il s’agit du logiciel Anacrim : il a permis de reconstituer les faits plusieurs jours avant le crime, apportant précision et fiabilité. Il a su replacer dans le contexte chaque protagoniste.

L’oncle de Jean-Marie Villemin (le père de Grégory), Marcel Jacob, et sa femme Jacqueline, ainsi que Ginette Villemin, la femme du frère de Jean-Marie ont été placés en garde à vue il y a quelques jours. Plus de 32 ans après le crime, il se pourrait que cette affaire soit enfin bouclée.

Source : http://www.rfi.fr/france/20170615-justice-affaire-assassinat-gregory-villemin-retour-32-ans-mysteres-rebondissements-v