Test ADN : c’est l’histoire d’Alice Collins Plebuch, 69 ans, qui part à la recherche de ses origines.
Cette américaine décide de faire un test ADN par simple curiosité, elle aura la confirmation de ses origines. Ses parents, décédés, étaient catholiques et leurs aïeux irlandais étaient venus s’installer aux États-Unis à l’époque. Son arbre généalogique, Alice, le connaît bien explique le Washington Post. Sa sœur la pousse à faire le test ADN, ça sera amusant. Là bas, tout le monde a déjà fait un test ADN. C’est devenu très accessible, c’est fiable et rapide. Pourquoi ne pas se laisser tenter ? Alice se lance dans la grande aventure du test génétique.
Alice commande donc un kit qu’elle reçoit rapidement. Elle doit fournir un échantillon de salive et une centaine de dollars. Ajoutez à cela quelques gouttes de patience (quelques jours) et les résultat du test ADN sont envoyés par mail. Alice est impatiente, elle parcourt rapidement les résultats et là elle se dit qu’il doit y avoir une erreur. Ses ancêtres sont juifs d’Europe de l’est et centrale. Mais ses ancêtres sont irlandais catholiques, ce n’est pas possible. Elle montre les résultats à sa sœur. Et si l’un de nos parents n’étaient pas notre parent biologique ? De là commence une longue quête identitaire.
Alice Collins Plebuch n’est pas seule dans ce cas, on estime à 8 millions le nombre de personnes dans le monde ayant déjà effectué un test ADN. Il y a 10 ans, un test ADN coûtait 1000 euros, aujourd’hui une centaine d’euros, combien coûtera-t-il demain ? Avec cette baisse des coûts, il est devenu accessible pour presque tous. Dans certains pays comme les États-Unis, c’est un bien de consommation classique, comme les autres. En France, il reste encore très encadré. Mais le sera-t-il encore pour longtemps ? Seul l’avenir nous le dira.