Test ADN : le retraité mis en garde à vue dimanche dernier dans le cadre de l’affaire de la petite Océane a été disculpé hier soir. Le test ADN n’a révélé aucune concordance entre l’ADN du septuagénaire et celui retrouvé sur le corps de la fillette. On revient sur cette affaire.
Pour rappeler les faits, une fillette de 8 ans appelée Océane disparaît subitement. La police suppose qu’elle a été enlevée samedi soir à Bellegarde. Dimanche matin, le corps d’Océane est retrouvé, sans vie, à 3 kms de chez ses parents. Encore un drame. Après l’enlèvement présumé de la petite Maëlys dont le corps n’a toujours pas été retrouvé, c’est à présent au tour d’Océane de faire la une de l’actualité.
Une fois le corps retrouvé, la police effectue des prélèvements afin de réaliser un test ADN. Le test ADN révèle la présence d’un ADN masculin sur la fillette. Celle-ci a bien été en présence d’un homme au moment de sa mort, l’hypothèse de l’enlèvement se confirme. Les enquêteurs se tournent rapidement vers un homme assez âgé, à la retraite, déjà connu par les services de police pour des faits d’agressions sexuelles sur des mineurs. Lors de la mise en garde à vue de cet individu, le procureur de la république de Nîmes avait alors appelé à la prudence. Il avait raison puisque hier soir, le septuagénaire a été lavé de tous soupçons. C’est le procureur lui-même, Robert Gelli, qui l’a annoncé.
La remise en liberté de l’homme de 73 ans fait naitre une psychose dans la ville de Bellegarde, le coupable court toujours, le danger est partout. De plus, le septuagénaire n’a plus de secret pour personne, car son lourd passé d’agresseur sexuel a été révélé au grand jour. De nombreux habitants de la commune ressentent de la haine envers cet homme. Il ne peut, pour le moment, retourner dans sa ville. Son retour semble compromis.