Un test ADN a permis d’identifier trois victimes disparues dans le naufrage du ferry Sewol, au sud ouest de la Corée.

Le 16 avril 2014, au large de l’île de Jindo en Corée du sud, le navire Sewol a mis de longues heures pour sombrer. La plupart des voyageurs étaient des étudiants, il y en avait 304. L’épave du ferry a été ramenée sur la côte la plus proche le 31 mars 2017. Un test ADN a permis d’identifier trois personnes sur les 9 disparues pendant ce drame. En effet, des restes d’ossements humains ont été retrouvés à l’intérieur de l’épave. Ces restes ont permis une analyse via un test ADN.

Les enquêteurs n’ont pas seulement retrouvé des restes humains, ils ont mis la main sur plusieurs téléphones portables et dévoilent ainsi les derniers messages échangés entre les victimes et leurs proches. De quoi vous donner froid dans le dos. On comprend que le navire a mis de longues heures a sombrer dans la mer et les sms sont vraiment poignants : « S’il te plaît, reste en contact », dit un proche. Ou encore « Les gardes-côtes viennent d’envoyer un patrouilleur. Ne meurs pas. Reste en vie ». Des heures interminables pour les victimes mais aussi pour leurs proches, en contact avec eux mais impuissants face à la situation.

83 téléphones portables ont été retrouvés au total. Mais rappelons tout de même que le but de ma manœuvre était de retrouver les neuf victimes disparues. 15 appareils ont été envoyés à des spécialistes, ils ont pour l’instant pu récupérer les données de deux d’entre eux. Le dernier usager d’un des deux téléphones portables a envoyé son ultime message à 9H29 le 16 avril 2014. Il a cessé de fonctionner 32 minutes plus tard. Un drame qui est principalement dû à des erreurs humaines, cette tragédie a bouleversé le monde entier et surtout les coréens.

 

Source : http://www.liberation.fr/planete/2017/05/26/ultime-message-a-une-victime-du-ferry-sewol-tu-as-ete-secouru_1572427