Test ADN : au Maroc, l’affaire de l’enfant né hors mariage se poursuit. Un premier verdict a été rendu mais la mère décide d’aller en cassation, le verdict ne lui convenant pas. Pour certains, c’est une décision de justice consternante au 21e siècle. On revient sur cette affaire qui fait grand bruit au Maroc et dans le monde entier.

Une femme donne naissance à un enfant, elle décide de saisir la justice pour viol. Hors, après enquête il s’avère qu’il ne s’agit en rien d’un viol, c’est un couple qui a eu des relations sexuelles hors mariage. La loi ne prévoit pas grand chose dans ces cas là, en effet l’enfant en question n’a ni le droit de porter le nom de son père, ni le droit de toucher une pension alimentaire ni encore le droit d’héritage sur son père biologique. Et ce, malgré le résultat d’un éventuel test ADN qui attesterait du lien de paternité entre le père et l’enfant en question. Alors, pourquoi ne pas ouvrir de tels droits si on apporte la preuve d’un test ADN positif ? Quelles sont les barrières ?

L’hypothèse la plus probable serait de dire que la justice marocaine refuse d’évoluer concernant les relations hors mariage. Pour elle, c’est une faute grave. Elle peut donc donner droit à une indemnisation financière unique, mais pas de pension alimentaire. L’idée c’est d’éviter d’ouvrir certains droits fondamentaux. Pourquoi ? Tout simplement pour éviter les débordements. Si la justice marocaine autorise l’enfant à avoir les mêmes droits qu’un enfant né d’un mariage alors il se pourrait que le nombre d’enfant né hors mariage explose dans ce pays. Et c’est bien là le problème. De nos jours, une telle réaction suscite l’étonnement et l’indignation car c’est injuste de priver un enfant de ses droits. C’est également injuste pour la mère célibataire.

Source : https://www.medias24.com/MAROC/DROIT/177207-Affaire-de-l-enfant-ne-hors-mariage-La-mere-se-pourvoit-en-cassation.html