Test ADN : le lendemain des attaques du Bataclan à Paris, une rame expérimentale de la SNCF déraille près de Strasbourg. Le bilan est lourd, 11 morts et des dizaines de blessés. La mère d’une victime, Fanny, se bat pour engager la responsabilité de la SNCF, enquête.

Le lendemain de l’attaque terroriste, la mère de Fanny l’appelle pour savoir si tout va bien. Fanny est une jeune étudiante de 25 ans partie de la Réunion pour s’installer en métropole. Ici, elle aura plus de chances de trouver du travail. Elle a rencontré un garçon, elle est amoureuse. Tout va bien pour elle, sa mère est rassurée. Au moment du coup de fil, Fanny et son petit ami sont à bord d’un train qui file à toute allure vers Strasbourg. Ils sont montés à bord tôt ce matin, à 7 heures. Elle explique à sa mère qu’elle s’ennuie…Elle a accepté de faire le voyage pour accompagner son copain. C’est une rame expérimentale de Paris vers Strasbourg, un tout nouveau programme de la SNCF. Son ami travaillant dans le milieu, il s’est vu convié à ce voyage.

Fanny raccroche et essaie de somnoler. Quelques minutes plus tard, le train déraille. Une partie de la rame prend feu, l’autre est projetée violemment dans le canal d’Eckwersheim, près de Strasbourg. Le train allait vite, beaucoup trop vite. Christine apprend la nouvelle et monte à bord du premier avion vers la métropole. Une fois arrivée, les enquêteurs lui demandent de se soumettre à un test ADN. Pourquoi un test ADN ? On ne lui expliquera rien. Elle accepte et fait le test ADN. Les enquêteurs avaient besoin de son ADN car un bras avait été retrouvé dans le canal et il fallait l’identifier. Le test ADN a révélé qu’il s’agissait bien de Fanny. Celle-ci a été décapitée sous le choc de la violence. Christine se bat pour engager la responsabilité de la SNCF, selon certaines sources le train roulait beaucoup trop vite.

Source : http://www.francedimanche.fr/je-me-bats-pour/christine-tente-dacheter-notre-%E2%80%A8silence-apres-la-mort-de-notre-%E2%80%A8fille/