Test ADN : un cambrioleur a été relaxé par le juge malgré la preuve irréfutable qu’il se trouvait sur les lieux du crime.
L’affaire date du 8 décembre 2015, un individu pénètre par effraction dans une auberge d’Inor dans le but de voler des bouteilles d’alcool. Lorsque la police est alertée, elle se rend sur place rapidement et trouve des traces de sang laissées par l’individu en question. Quelques heures plus tard, un suspect est arrêté à une cinquante de kilomètres de l’auberge, totalement ivre.
L’individu est interpellé et reconnait les faits : il est bien entré par effraction dans l’auberge mais il ne se souvient plus de la suite, il était beaucoup trop ivre. Un test ADN a été fait sur la base du sang retrouvé dans l’auberge et le test ADN s’est révélé positif : le sang appartient bien au suspect de 26 ans.
Le procès vient d’avoir lieu et au grand étonnement de tous, le coupable a été relaxé ! Son avocat a bien souligné le fait qu’il cumulait les problèmes à cette époque : pas d’emploi, consommation d’alcool excessive…Aujourd’hui, l’homme de 26 ans a un emploi stable (CDI), il s’est soigné et a retrouvé une vie plus saine. Le juge a donc été clément au regard de la situation actuelle, ne voulant pas lui retirer sa vie d’aujourd’hui risquant de l’entrainer à nouveau dans des problèmes de précarité et d’alcool.
L’avocat du jeune homme souligne également le fait qu’il y a eu de nombreuses erreurs judiciaires sur la simple base du test ADN. Selon lui, cette analyse scientifique n’est pas suffisante à elle seule et peut induire de graves erreurs judiciaires. Il est vrai qu’il y en a beaucoup, depuis toujours. La justice n’est pas infaillible. Dans ce cas la, la justice a été clémente mais cela reste un cas exceptionnel, de manière générale elle sanctionne sévèrement.