Test ADN : au Canada, une loi vient d’être entérinée visant à interdire la discrimination génétique. Concrètement, les compagnies d’assurance ne pourront plus accéder aux données génétiques du patient.

A l’heure où le test ADN est en libre circulation dans de nombreux pays, le Canada vote une loi interdisant aux compagnies d’assurance de se servir de données génétiques pour proposer un contrat aux personnes. La loi va donc à l’encontre de la discrimination génétique. C’est en mai 2017 que la loi a été mise en application. Dorénavant, tous les individus devront être considérés de la même manière par les compagnies d’assurances.

Il faut savoir que plusieurs pays ont déjà légiférer le droit en matière de test ADN. En effet, étant donné son essor depuis quelques années, les questions éthiques de discrimination se posent à présent. Quelles peuvent être les conséquences ? La loi protège très clairement les citoyens canadiens. Mais elle pourrait faire grimper les tarifs des assureurs, même si vous êtes dans le cas où vous n’avez pas de maladies graves et que votre patrimoine génétique ne révèle aucun problème. Les individus en bonne santé pourraient donc payer plus cher pour compenser le tarif trop bas des personnes dites à risque.

Dans les faits, le client ne sera pas obligé de révéler son patrimoine génétique, l’assureur ne pourra l’y contraindre. Face à une telle situation, il pourrait y avoir un tarif unique quelque soit le client, mais le tarif sera bien plus élevé que celui qui est pratiqué aujourd’hui. Alors injustice ou pas ? Tout dépend de quel côté on se place : pour les individus à risque, le tarif sera moins couteux donc ils sont gagnants. Du côté des clients ne présentant aucun risque, le tarif sera plus élevé, ils se retrouvent lésés. Dans tous les cas, les informations liés à l’ADN ne pourra être utilisé pour déterminer le contrat d’assurance.

Source : https://www.protegez-vous.ca/Nouvelles/Sante-et-alimentation/adn-assurance