Test ADN : une nouvelle polémique est au centre de l’affaire Grégory. Les derniers tests ADN auraient coûté plus de 600 000 euros à l’état.
Cette affaire, on en a tous déjà entendu parler, elle a secoué la France pendant des années. Ce drame restera dans les esprits de tous les français, touchant un petit garçon appelé Grégory. Le 16 octobre 1984, il est retrouvé dans la Vologne, mort, pieds et mains ligotées. Depuis, plusieurs équipes d’enquêteurs et plusieurs juges d’instruction ont tenté de percer le mystère du meurtre mais en vain. Le coupable n’a toujours pas été retrouvé à ce jour, il court toujours. Il faut préciser que c’est une affaire très complexe de part les nombreux intervenants possibles et leurs relations ambigües. Il est question d’amour, de haine, d’inceste, de trahison. La famille Villemin et leurs proches ont des relations plus que complexes. Un véritable labyrinthe pour les enquêteurs.
C’est en 2012 que la justice ouvre une nouvelle fois ce dossier resté en suspend et autorise de nouvelles analyses, le test ADN plus précisément. Il est alors question de faire un test ADN sur les cordes retrouvées autour de pieds et des mains du petit garçon. Un test ADN a également été autorisé sur l’ensemble de ses vêtements. Un laboratoire privé a été nommé pour réaliser ces analyses. Son devis est astronomique : 672 300 euros ! Le parquet refuse de payer cette somme mais il n’a qu’un avis consultatif. C’est au juge d’instruction de prendre la décision finale : il accepte le tarif après négociation. Il semblerait que le coût total ait diminué de moitié après discussion.
La Cour des comptes chargée de veiller aux dépenses de l’état s’en mêle et affiche son mécontentement. Selon elle, le tarif trop élevé aurait dû engendrer un refus de la part du juge d’instruction. Malheureusement, ces analyses n’ont rien donné, aucun ADN n’a été retrouvé. Mais sans cela, le doute continuerait de planer.