Hitler : sa véritable fin révélée par un test ADN ?
Adolf Hitler est officiellement mort le 30 avril 1945 par suicide dans son bunker. Ses hommes de main ont ensuite versé 200L d’essence sur son corps, avant de le brûler pour qu’il n’en reste aucune trace. De même qu’ Empédocle, l’absence d’un cadavre subsistant après la mort a contribué à faire naître et amplifier les rumeurs les plus folles quant au sort d’ Adolf Hitler après la guerre. Certains le pensaient parti au Vatican, d’autres disaient qu’il a fui en sous-marin, certains même encore pensaient qu’il s’était réfugié aux États-Unis d’Amérique. Le FBI a considéré très sérieusement jusqu’en 1956 qu’Hitler était potentiellement vivant (les archives de cette traque sont consultables ici : http://vault.fbi.gov/adolf-hitler ).
La question de la mort du Führer n’a ensuite plus fait débat, jusqu’à un livre sorti récemment et intitulé « Hitler au Brésil – Sa vie et sa mort ». L’auteur, Simoni Renee Guerreiro Dias, soutient qu’Adolf Hitler aurait réussi à quitter l’Allemagne pour se réfugier en Amérique du Sud et y mourir paisiblement en 1985. Elle relate qu’Hitler aurait pris le nom d’Adolf Leipzig, eu une concubine noire nommée Cutinga et fini tranquillement sa vie au Brésil. Leipzig est selon l’auteur, la ville ou est né Bach, compositeur préféré d’Hitler : et Cutinga aurait été choisie par Adolf Hitler/Leipzig pour sa couleur de peau, qui le rendait dès lors insoupçonnable. Également à l’appui de cette thèse, Simoni Renee Guerreiro Dias dispose d’une photo montrant un homme étrangement ressemblant à Hitler, au bras d’une femme noire (supposément Cutinga). À Cuibada, une nonne polonaise travaillant dans l’hôpital local aurait également reconnu Adolf Leipzig comme étant en fait Adolf Hitler. L’histoire veut alors que la nonne ait été contrainte aux silence par ses supérieurs hiérarchiques, eux-mêmes intimés de garder le secret par le Vatican.
Bien évidemment, cette thèse éveille es sarcasmes de nombreux historiens. Le professeur Candido Moreira Rodrigues, de l’université de Mato Grosso, est de ceux là. Il explique que la survie d’Hitler à la guerre est un thème récurrent depuis sa mort supposée en 1945. Bien que des éléments semblent aller dans ce sens (pas de corps retrouvé, exfiltration en masse de nazis vers l’Amérique du Sud, recherches par les services secrets bien après la fin de la guerre…), le professeur et bien d’autre restent sceptiques. C’est pourquoi Simoni Renee Guerreiro Dias a décidé d’employer les grands moyens pour montrer qu’elle est sûre de sa thèse et prête à le montrer. Ainsi, elle a demandé à ce que des tests ADN soient effectués sur le corps d’ Adolf Leipzig. On ne sait pas si sa demande a des chances d’aboutir, mais dans cette dernière hypothèse elle ne pourra pas comparer l’ADN du supposé Führer à celui d’un descendant direct. Le test de paternité est donc exclu, mais en revanche un test ADN de lignée mâle ne serait pas impossible. On sait par exemple que le neveu d’ Adolf Hitler, William Patrick Hitler, a fui aux États-Unis et y a eu des enfants encore vivants aujourd’hui (profitant de cette vie nouvelle pour écrire un livre intitulé « Pourquoi je déteste mon oncle »). Reste à ce que chaque partie accepte que soient effectués les prélèvements ADN requis, ce qui semble loin d’être gagné.
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