Un test de paternité pour le pasteur pédophile
Les faits auraient eu lieu via l’église malgache de Fiangonana ara-pilazantsara Andavamamba. C’est là que le pasteur qui y officie aurait profité de son autorité et de son statut pour abuser d’une jeune fille de 17 ans prénommée Iony. Cette dernière était à l’origine venue au centre cultuel en 2013 pour y apprendre la couture par le biais d’un centre de formation rattaché à l’église Fiangonana ara-pilazantsara Andavamamba. Elle aurait alors, par commodité, demandé à être hébergée chez le pasteur. L’homme a alors vu son désir pour Iony grandir avec cette cohabitation, jusqu’à lui faire des avances qu’elle refusera. Il finira par employer la manière forte, en abusant d’elle une première fois, puis à d’autres reprises ; et pour s’assurer de son impunité, il menacera la jeune fille afin qu’elle garde le silence. Outre le fait qu’elle soit légalement mineure, l’autre conséquence désastreuse de cette agression sexuelle est que la jeune fille a fini par en tomber enceinte. C’est son entourage qui le lui fera remarquer, au vu des changements physiques qui se feront de plus en plus apparents sur le corps de Iony.
Rapidement, le pasteur sera dénoncé aux autorités par la famille de la victime. La première chose qu’ils demanderont sera un test de paternité, afin de confirmer que le pasteur est bien le père de l’enfant en gestation. Si c’est bien le cas, il faudra en tirer les conclusions qui s’imposent. La famille de Iony ayant attendu d’avoir des éléments probants pour porter plainte, le pasteur est convoqué et mis face à l’évidence. Suite à cela, il ne sera étrangement pas mis en détention provisoire, mais laissé libre de ses mouvements jusqu’à son jugement le 23 avril 2015. Une fois la date fatidique arrivée, ni le pasteur ni son défenseur ne se sont présentés à la barre. La famille de la victime les soupçonne d’avoir fui, mais c’est ce que nous confirmera ou non le jugement reporté à plus tard en raison de l’absence de l’accusé.
En parallèle de l’affaire, on apprend également que le pasteur aurait négocié avec Iony et sa famille pour pouvoir récupérer l’enfant. C’est là qu’a surgi une théorie glauque d’un viol commis pour volontairement mettre enceinte une tierce personne. En effet, le pasteur et sa femme n’ont pas d’enfant. Les proches de Iony pensent donc que ce viol fait partie d’un plan préétabli afin que le couple aie un enfant. Aina, le frère d’Iony, apprend également aux enquêteurs que le pasteur aurait tenté d’étouffer l’affaire en promettant à la jeune fille de l’héberger et de la prendre en charge dans le centre pour enfants de l’église. Il va de soi que ces demandes ont été refusées, de peur que se