Se faire prélever en laboratoire peut avoir un côté beaucoup plus rassurant pour le test de paternité à venir. Le frottis buccal est réalisé par un personnel qualifié, il n’y a pas de temps de latence entre le prélèvement et son arrivée au laboratoire… mais ce confort a un prix. C’est pour cela que de manière globale, on ne trouve de tels procédures que pour certains prélèvements non-standards spécifiques (comme pour le test de paternité prénatal) ; surtout, cette procédure est très souvent assimilée au test de paternité légal.

Pour le test de paternité de curiosité au contraire, la simplification des démarches et la réduction des coûts a rapidement délégué cette étape au client. C’est pourquoi lors d’une commande pour un test ADN en général, on reçoit à son domicile un kit de prélèvement. Deux solutions sont alors possibles :

  • Le prélèvement est standard, et c’est au client de l’effectuer avec le kit prévu à cet effet
  • Le prélèvement est non-standard, et il suffit d’insérer dans l’enveloppe l’échantillon contenant l’ADN voulu.

Ce qui nous en fait venir à la question régulièrement posée : y’a-t-il une différence si le prélèvement standard est effectué par le laboratoire ou par le client lui même ? Concrètement, la frontière est assez mince entre ces deux possibilités. La procédure de frottis buccal reste assez simple pour être déléguée sans aucun problème aux participants du test de paternité. Si les instructions sont scrupuleusement suivies, le test de paternité se déroulera comme prévu. À cet effet, une notice est intégrée au kit de prélèvement, avec des consignes permettant de recueillir l’ADN de manière optimale.

La différence principale tient au contrôle de l’opérateur sur les manipulations. D’un pur point de vue technique, elles permettent d’éviter des erreurs de prélèvement ; mais l’intérêt principal est surtout que sa présence permette d’éviter toute forme de tricherie ou fraude au test de paternité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les tribunaux ne prennent en considération que les tests de paternité réalisés à leur demande dans des centres agréés. Ce faisant, ils sécurisent une étape sur laquelle ils n’auraient aucun contrôle si le test de paternité était réalisé à domicile. Les cas de telles tentatives échouées reviennent d’ailleurs régulièrement dans la catégorie « faits divers » des journaux nationaux. C’est pourquoi le regard d’un opérateur tient plus du contrôle de régularité que de m’aide technique. Peu importe le moyen choisi, le prélèvement finira toujours en laboratoire pour que le test de paternité aie lieu.