Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le test de paternité n’est pas l’apanage des seules classes paupérisées que l’on peut voir se battre dans le Maury Show. Plusieurs personnes de noble lignée y ont eu recours ou ont été sommés de s’y soumettre. Parfois ce ne sont que de simples rumeurs, mais souvent les allégations sont plus troublantes que de simples ragots. Pour preuve, voici quelques cas de familles royales ayant été confrontées de près ou de loin à la réalisation judiciaire ou non d’un test de paternité :

  • Juan Carlos d’Espagne : l’ancien souverain d’Espagne a dû abdiquer en faveur de son fils Felipe en raison des nombreux écarts qui lui étaient reprochés. Une affaire à ce sujet a fait plus de bruit que les autres, à savoir les demandes de test de paternité adressées à Juan Carlos. C’est d’abord Alberto Sola Jimenez qui lui a demandé de passer un test de paternité, au titre d’une relation que l’ancien roi d’Espagne aurait eu il y a plusieurs dizaines d’années. L’immunité constitutionnelle de Juan Carlos empêchait alors toute demande de test de paternité par la justice. Ensuite, ce sera au tour d’Ingrid Sartiau de demander à Juan Carlos un test de paternité. Cette dernière a été déboutée de sa demande, malgré une acceptation en première instance suite à l’abdication du roi.
  • Albert II de Belgique : l’affaire sera connue des médias lorsque Albert II admettra avoir eu quelques relations extra-conjugales. Pendant plusieurs années, aucun nouvel élément ne viendra jusqu’à ce qu’une certaine Delphine Boël demande qu’Albert II passe un test de paternité. En attendant de savoir si sa requête peut être acceptée, elle a fait un premier test de paternité avec son père officiel. Les résultats vont dans le sens d’une discordance de filiation, puisque ce test de paternité s’est révélé négatif.
  • Henry de Galles : une pièce de théâtre anglaise a sérieusement mis en doute la paternité du prince de Galles. Certains qualifient tout bonnement la rumeur d’immonde, d’autres suggèrent déjà qu’on fasse un test de paternité pour lever tout doute. Tout est parti d’une pièce de théâtre nommée « Truth, Lies, Diana » (« Vérité, Mensonges, Diana »). La pièce met clairement en scène la thèse selon laquelle Henry de Galles serait non pas le fils biologique de Charles de Galles, mais de Diana Spencer et James Hewitt.
  • Albert II de Monaco : avant de donner naissance à l’enfant qui pourra officiellement hériter du trône, le prince a dû reconnaître deux autres enfants suite à des tests de paternité positifs.