Les joueurs de football français font aussi bien parler d’eux sur la pelouse qu’en dehors, et pour cause : ils sont probablement tenants du sport le plus populaire de France. Ils déchaînent donc les passions au moindre mouvement et leur moindre frasque est relayée dans les médias. Récemment encore, on a pu constater la multiplication des demandes de test de paternité visant des joueurs de grands clubs. Y sont passés plusieurs grands noms du ballon rond :

  • André-Pierre Gignac : une ancienne conquête a engagé une action devant le tribunal de grande instance pour que la paternité de son enfant soit reconnue. De son côté, Gignac nie et ne souhaite pas donner suite à l’affaire. Pour le joueur, la mère de la petite Marie a déclaré qu’elle allait assumer seule les conséquences, et donc l’éducation de l’enfant ; il ne nie toutefois pas avoir eu une liaison avec la mère de l’enfant. Il semble qu’en peu de temps la donne aie changé, puisque l’ancienne compagne de Gignac souhaite maintenant demander un test de paternité afin d’inscrire le joueur de football comme père de Marie. Le juge a donc ordonné un test de paternité, mais Gignac a refusé de se rendre à l’Institut Français des Empreintes Génétiques pour effectuer le prélèvement.
  • Marcel Desailly : lui aussi rattrapé par une ex-compagne, le joueur est présumé être le père d’une certaine Aïda Mendy. Cette dernière affirme que Marcel Desailly est son père biologique, et demande un test de paternité pour confirmer ses dires. La défense du footballer va pourtant jusqu’à nier toute relation avec la mère d’Aïda, arguant qu’il n’y a aucune preuve matérielle telle que des lettres, des cadeaux, des messages… De report en report, Marcel Desailly refusera par quatre reprises de subir un test de paternité. Le tribunal de grande instance finira par conclure que ces refus répétés sont l’aveu de sa paternité. Déjà en 2000, le tribunal de grande instance de Toulon indiquait que l’insistance de Desailly à ne pas vouloir passer de test de paternité était révélatrice. En effet, le test de paternité était considéré comme l’occasion même de prouver ses dénégations, alors que le joueur de football a toujours refusé de s’y soumettre. De là, il avait déjà été conclu par le tribunal à sa paternité.
  • Loïc Rémy : une certaine Valentine, mère d’un enfant nommé Adriano, a porté devant le juge civil une action en recherche de filiation qui visait plus particulièrement le joueur Loïc Rémy. Valentine fait état d’une liaison suivie, qui s’est dégradée à partir du moment où elle a déclaré au joueur être enceinte. C’est pourquoi elle demande à ce qu’un test de paternité soit réalisé afin que Loïc Rémy contribue également à l’éducation de l’enfant.