Il y a quelques jours, les tribunaux australiens ont dû traiter un cas assez particulier de recherche de filiation. En effet, le juge en charge de l’affaire a dû ordonner un test de paternité pour confirmer qu’un enfant de 12 ans était bien à l’origine d’une grossesse. La génitrice ? Une femme âgée de 36 ans, et déjà mère de trois enfants. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le test de paternité subséquent est venu confirmer cette filiation aussi étonnante que dérangeante. De là, il était demandé au juge de découvrir comment une femme adulte avait pu en arriver à un tel degré d’intimité avec un enfant de 12 ans, et donc encore largement en dessous de la majorité sexuelle légale.

La justification de l’accusée est des plus surprenantes : elle évoque des sentiments amoureux envers ce pré-adolescent, qu’elle a connu par le biais de sa propre fille. L’enfant était en fait le petit ami de cette dernière, avant de connaître la femme de 36 ans qui allait devenir son amante. Techniquement, la mère de famille a donc développé des sentiments pour son gendre, avec qui elle a entretenu une relation suivie pendant plus de trois ans, apprendra-t-on plus tard. Elle aurait alors tout fait pour cacher cette relation à tout le monde, tout en continuant d’avoir des relations régulières avec l’enfant. C’est lorsqu’elle tombera enceinte qu’elle décidera de garder l’enfant qu’elle porte, même si le père était alors âgé de 12 ans.

C’est aussi à ce moment que les parents du jeune enfant ont réalisé ce qui était en train de se passer. Ils ont alors porté plainte auprès des autorités compétentes, qui ont porté l’affaire devant le juge au motif d’actes considérés comme pédophiles par la loi. Dans ce type d’enquête pénale, le test de paternité est une procédure de routine afin de vérifier la filiation de l’enfant en gestation ; et cela n’a pas manqué, puisque les résultats ont confirmé ce que tous craignaient depuis le départ, à savoir que l’enfant à venir avait bel et bien pour père le garçonnet victime des abus.

Au vu des faits reprochés, le juge a requis une peine d’emprisonnement de 6 ans. Une libération conditionnelle sera possible au bout de 3 ans, c’est à dire la moitié de la peine, si jamais la future détenue fait preuve de bonne conduite et que sa demande est acceptée. En attendant, le juge relève que la mère de famille a non seulement profité de la situation, mais n’a en plus manifesté à aucun moment de regrets quant à ses actes. Cette mère de 36 ans invoque en effet ses sentiments amoureux réels envers l’enfant, ce qui n’a convaincu personne lors du verdict final.