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De son vivant comme après, le patron d’Appel Steve Jobs a déchaîné les passions. À l’occasion d’un film prévu sur les écrans par le réalisateur Danny Boyle, on apprend un peu plus sur la vie du grand chef d’entreprise qu’il était, mais aussi sur sa vie personnelle. Notamment, on y apprend les rapports assez difficiles qu’il entretenait avec sa fille, qui ont débouché sur un test de paternité et des rapports familiaux encore plus compliqués. On peut y voir un Steve Jobs en pleine ascension professionnelle, pendant qu’il nie parallèlement l’existence de sa propre fille.

Cette histoire sera précisée dans un livre titré « The Bite in the Apple : A Memoir of My Life With Steve Jobs ». Écrit par Chrisann Brennan, ex-femme de l’ancien PDG d’Apple, l’ouvrage égratigne sérieusement l’image de Steve Jobs. Elle le définit comme « une maison hantée », bien opposé à l’image propre et lisse qu’il voulait donner de sa marque. Ils finissent toutefois par avoir un enfant en commun en 1978, qu’ils appellent Lisa. Cette dernière ne sera malheureusement pas reconnue par son père biologique qu’est Steve Jobs pendant de nombreuses années. Lorsque toutefois sa femme finira par engager une action devant la justice pour demander qu’il participe à l’éducation de leur fille, l’attitude de Steve Jobs sera loin d’être coopérative. Au contraire, il n’hésitera pas à tenter de faire croire qu’il est stérile, et que son ex-femme est bien assez volage pour qu’il y ait un doute sérieux sur la parenté biologique de l’enfant. Énième paradoxe, le fait de ne pas reconnaître sa fille n’empêchera pas l’entrepreneur d’appeler l’un des ordinateurs sortis par Appel en 1983 du nom de… Lisa.

Finalement, un test de paternité viendra mettre fin à toutes ces dénégations, et Steve Jobs sera judiciairement reconnu comme le père de Lisa. Malgré son immense fortune, il ne sera pourtant condamné qu’à verser 500$ par mois à son ex-femme qui vivait alors d’allocations familiales et d’expédients divers. Cette dernière explique que la chose est dans la droite lignée du comportement habituel de Steve Jobs : pour lui, un sou est un sou. Elle décrit ainsi dans son livre la manière dont il fallait batailler pour chaque centime, mais aussi les crises de colère du grand patron d’Apple.