Le test de paternité qui suit une procédure stricte peut générer des résultats légalement admissibles qui sont utilisés pour l’obtention de pensions alimentaires, héritages, allocations sociales, droits de séjour, adoptions… Pour remplir les conditions requises par le test de paternité légal, tous les participants doivent être identifiés avec certitude, et leurs empreintes génétiques collectées par une tierce personne qui n’est lié à aucun des participants et n’a aucun intérêt aux résultats du test de paternité.

Ces dernières années, les services de l’immigration de plusieurs pays tels que les États-Unis, la France, l’Angleterre, le Canada, l’Australie et plusieurs autres, ont offert la possibilité aux demandeurs de visa de passer un test de paternité ou plus largement, un test de paternité. Ce moyen est proposé lorsque les documents d’état civil du pays d’origine ne sont pas assez fiables ou tout simplement manquants.

Aux États-Unis, les demandeurs de visa ont à charge lorganisation et le paiement du test ADN. Les services de l’imigration demandent alors que le test ADN soit effectué par l’un des laboratoires accrédités par l’AABB : l’American Association of Blood Banks. Parallèlement au Canada, les laboratoires qui réalisent des tests de ce types doivent être accrédités par le SCC (Standard Council of Norms).

 

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Bien que les tests de paternité soient plus courants que les tests de maternité, il peut y avoir des circonstances dans lesquelles les liens biologiques avec la mère de l’enfant sont troubles. On recense ainsi des exemples d’enfants adoptés tentant de retrouver leur mère biologique, des inversions d’enfants à l’hôpital ou encore des fécondations in vitro où le laboratoire peut avoir implanté à la mère un embryon qui ne lui est pas biologiquement lié.

 

D’autres facteurs comme les nouvelles lois qui régissent les techniques de reproduction basées sur le don de sperme ou d’ovules, les mères-porteuses… peuvent amener à ce que la femme qui donne naissance n’est pas nécessairement la mère légale de l’enfant. Au Canada par exemple, le Federal Human Assisted Reproduction Act réglemente le recours aux mères-porteuses. La mère légale peut alors être celle qui a donné les œufs. Des dispositions légales similaires ont cours en Australie et au Royaume-Uni.

Partiellement tiré de cet article.