Les 150€ qui constituent le prix moyen d’un test de paternité standard peuvent sembler prohibitifs pour certaines bourses. Pour certains pays européens, cela peut représenter la moitié du salaire minimum mensuel. On ne dira pourtant jamais assez qu’il vaut mieux prévenir que guérir, et l’investissement dans un test de paternité commercial se révélera presque toujours une belle économie par rapport à l’investissement de départ. Voyons pour cela à quoi ce genre de test de paternité sert généralement. La plupart du temps, il s’agit de mères voulant confirmer la filiation biologique de leur enfant pour faire assumer ses responsabilités au père, ou inversement de pères potentiels qui ne veulent pas payer de subsides pour un enfant qui n’est peut-être pas le leur. Généralement, de telles considérations doivent passer par la case tribunal, car des décisions telles que les divorces, pensions alimentaires, recherche de filiation, versement de subsides… relèvent de décisions judiciaires. En droit français par exemple, c’est le juge civil qui décide de l’opportunité de telles actions, et qui incidemment a le pouvoir d’ordonner ou non la réalisation d’un test de paternité. Dans ce cas, c’est systématiquement la filiation biologique qui primera sur la filiation putative : c’est ce que certains reportages appellent déjà « la paternité imposée ». De là, quelle est la différence entre une personne qui connaît déjà l’issu de l’action judiciaire grâce à un test de paternité préalable, et une autre ?

La différence majeure se joue généralement au niveau de la conviction des parties et de la longueur procédurale. Quand chacun pense avoir des arguments valables pour plaider sa cause, la procédure a tendance à s’allonger dans le temps à grands coups de renvois, de demandes incidentes et de contestations en tous genres. Or, un avocat coûte en moyenne entre 100 et 1000€ de l’heure ( http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F15018.xhtml ). C’est pourquoi il vaut mieux être bien sûr d’être dans son bon droit, car même le meilleur des avocats pourra difficilement contester les résultats d’un test de paternité judiciaire. Or, ce test de paternité judiciaire viendra forcément confirmer les résultats d’un test de paternité commercial préalable (s’il a été réalisé de manière stricte et loyale). Les 150€ demandés pour un test sur internet sont donc déjà largement amortis par l’évitement d’une procédure à tendance conflictuelle (ce qui a des répercussions financières évidentes). Ajoutons à cela que 150€, c’est aussi le prix moyen de la pension alimentaire versée par enfant en France ( http://www.insee.fr/fr/themes/calcul-pension.asp ). Il peut dès lors être intéressant de savoir par un test de paternité préalable, si le versement de cette pension est justifié ou non par la réalité biologique du lien paternel, et ce pour le prix moyen d’un mois de la pension en question.