L’acide désoxyribonucléique, abrégé en ADN, est une molécule que l’on peut trouver dans toutes les cellules du corps humain, et dont le rôle est de contenir et transmettre des informations génétiques. On le retrouve également chez tous les autres êtres vivants, dits « eucaryotes » : il est donc aussi bien envisageable d’étudier l’ADN d’un chien, d’un arbre d’un champignon de Paris ou d’une amibe (ce qui est d’ailleurs l’objet des recherches sur les OGM). Cet ADN comporte une part d’informations communes à l’espèce, et une part d’informations spécifiques à l’individu. Ce sont ces dernières qui permettent d’identifier nommément une personne sur la base d’un test ADN. Sa structure est dite en « double hélice », qui contiennent en leur sein des nucléotides dont on trouve 4 genres différents A, C, G et T :
– Le genre A pour l’adénine
– Le genre C pour la cytosine
– Le genre G pour la guanine
– Le genre T pour la thymine

Au sein des cellules, l’ADN est organisé en « chromosomes », qui sont dupliqués lors du processus de division cellulaire, comme pendant le développement du fœtus. C’est pourquoi chaque cellule en contient, ce qui explique que l’on peut faire un test ADN à partir de peau, de cheveux, de salive, de sang, de divers autres fluides corporels ou de chair.
Il peut parfois y avoir des erreurs dans le processus de division des cellules, ou des mutations génétiques explicables par l’environnement. C’est la principale cause de l’évolution des espèces. La cellule mutée ne pourra toutefois se pérenniser que si elle parvient à former un organisme mature, apte à se reproduire. La mutation deviendra héréditaire, car transmise à la descendance, et se retrouvera dans le patrimoine génétique commun à la lignée. On peut classer ces mutations en plusieurs catégories relatives aux effets qu’elles ont sur le développement :
– Les mutations graves, qui entraînement des conséquences lourdes telles des maladies rares, des malformations ou des cancers
– Les mutations conditionnelles, qui n’apparaîtront que sous certaines conditions environnementales ou de développement
– Les mutations silencieuses, qui interviennent sur des portions non codantes de l’ADN, et n’ont donc aucun effet puisque n’envoyant aucune information.
– Les mutations neutres qui n’entraînent pas de conséquences sur la capacité à procréer, comme celles qui modifient le groupe sanguin.

Les tests ADN établissant un profil génétique prennent ces éléments en compte, et visent à étudier des portions d’ADN étant le moins susceptible possible de muter afin de garantir au maximum la fiabilité de résultat.