Quels objets puis-je utiliser pour faire un test de paternité ?

 

Pour faire un test de paternité, il peut y avoir des échantillons standards et des échantillons non-standards. Les premiers sont en fait les écouvillons du kit de prélèvement, que l’on utilise pour faire un frottis buccal avant de les renvoyer au laboratoire. Les cellules épithéliales ainsi obtenues contiennent l’ADN nécessaire pour faire un test de paternité. Lorsqu’un tel mode de prélèvement n’est pas envisageable, on recourt alors aux échantillons non-standards. Ces derniers peuvent être en fait constitués de tout et n’importe quoi, puisqu’ils regroupent tout ce qui ne relève pas de l’échantillon standard. En voici quelques exemples pour bien s’en rendre compte :

 

– Une prise de sang : l’échantillon obtenu lors d’une ponction lombaire (communément appelée « prise de sang ») peut également servir à faire un test de paternité, s’il est toujours en la possession des participants.

– Une tâche de sang : un tel échantillon sera de moindre qualité, puisqu’il s’agira généralement de sang laissé sur un objet (mouchoir, vêtement, serviette…). S’il contient lui aussi de l’ADN, il conviendra de prendre garde aux conditions de conservation de son support. On imagine assez bien que l’environnement propre à une poubelle risque de déposer d’autres matières sur le support, voire de contaminer l’objet par le contact avec d’autres ADN par exemple.

– Un mégot : portée à la bouche, la cigarette contient de l’ADN par ce biais. Le tabac complique cependant l’exploitation de l’ADN en laboratoire, les chances de réussite du test de paternité à partir d’un tel échantillon sont donc réduites.

– Un cheveu : contrairement à ce que l’on pourrait penser, les cheveux ne sont pas remplis d’ADN au même titre que des morceaux de peau ou des tâches de salive. Le cheveu contient une partie « morte » et l’autre « vivante ». La partie intéressante pour le test de paternité se situe dans le bulbe du cheveu. Généralement, il sera demandé au minimum d’envoyer 5 ou 6 cheveux au laboratoire, avec leur bulbe, afin que le test de paternité soit envisageable.

– Un prélèvement médical : Qu’il s’agisse d’une biopsie, d’une amniocentèse ou de l’extraction d’une dent, les échantillons de ces prélèvements sont parfois gardés par les patients pour des raisons qui leur sont propres. Toujours est-il que ces produits ou parties du corps humain contiennent elles aussi de l’ADN, et peuvent être employées pour un test de paternité.

– Une brosse à dents : cet objet étant en contact direct avec la bouche et les dents, il peut aussi être utilisé pour faire un test de paternité. Attention toutefois : le dentifrice et les rinçages fréquents peuvent altérer l’échantillon au point de ne plus être exploitable par le laboratoire.