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Plusieurs versions du test de paternité permettent de pallier à diverses circonstances telles que le décès, la grossesse… qui empêchent le prélèvement buccal direct. Voici donc les moments auxquels il est possible de demander un test de paternité, et les conditions particulières qui s’y attachent :

  • Le test de paternité prénatal : il est celui que l’on demande avant même la naissance de l’enfant. Dans la mesure où ce dernier est encore en gestation, il est par définition dans le ventre de sa mère et ne peut donc pas faire l’objet d’un frottis buccal. C’est pourquoi une méthode basée sur l’extraction de l’ADN fœtal qui circule dans le sang de la mère a été mise au point. Poussée au bout, elle permet d’obtenir les résultats du test de paternité alors même que l’enfant n’est pas encore né. Ainsi, il est possible de savoir si un enfant a bien le père que l’on lui connaît tout en restant dans les délais légaux d’interruption de grossesse, par exemple.
  • Le test de paternité standard : il est celui que l’on pratique de manière régulière. Il consiste en un écouvillon que l’on applique contre la joue pour effectuer un frottis buccal. Là, l’ADN sera récupéré puis envoyé au laboratoire pour que le test de paternité se fasse. Cette méthode est indolore et non-invasive. C’est pourquoi elle peut aussi bien se faire sur un nourrisson que sur une personne âgée, en passant par l’adulte en pleine force de l’âge.
  • Le test de paternité post-mortem : il est celui qui se pratique lorsque le participant n’est plus de ce monde. Les conditions de la mort faisant que l’on doit respecter les corps, il est très difficile d’obtenir l’autorisation de prélever de l’ADN sur un défunt, et encore plus de l’exhumer s’il a déjà été mis en terre. À côté de ce test de paternité légal et post-mortem existe un autre moyen dans la branche commerciale du test de paternité. Il consiste à récupérer un échantillon non-standard, c’est à dire un objet qui porte des traces d’ADN de la personne décédée. Selon sa nature et ses conditions de conservation (brosse à dents, mégot, mouchoir, peigne…), il sera possible ou non de réaliser le test de paternité à partir de cet échantillon.
  • Le test de paternité indirect : parfois, il se peut que le participant au test de paternité soit absent ou disparu. Comment faire dans ce cas ? Même sans échantillon du père présumé par exemple, il est encore possible de faire un test ADN pour savoir quelles chances a l’enfant d’avoir cet homme pour géniteur. Pour cela, il faut prélever un échantillon d’ADN sur l’enfant, et un autre sur les parents ou oncles/tantes du père présumé. De là, des recoupements seront possibles afin d’établir une probabilité de paternité au vu du matériel génétique en commun.