Quel est le meilleur moment pour prélever mon ADN en vue d’un test de paternité ?

Pour assurer le meilleur service possible en laboratoire, il est recommandé de suivre un certain protocole lorsqu’on prélève les échantillons chez soi. Il est ainsi courant que des conseils prescrivent de ne rien manger avant de procéder au frottis buccal, par exemple. Il en va de même pour toute consommation d’alcool ou de tabac, qui peuvent altérer l’échantillon. Cette précaution va même jusqu’au brossage de dents, qui est déconseillé juste avant le prélèvement. Le dentifrice contient en fait certaines substances qui peuvent empêcher le laboratoire d’isoler l’ADN. En de telles conditions, de nombreux moments de la journée sont à éviter pour ne pas poser de problème. Prélever pendant un repas est à proscrire. Si vous êtes fumeur, il faudra également avoir la bouche propre avant de faire passer l’écouvillon contre votre joue. Cependant, il n’est pas conseillé de le faire directement après un brossage des dents ou un bain de bouche en raison des problèmes évoqués plus haut. On le voit, les éléments pouvant troubler le test de paternité sans que l’on s’en rende compte sont plus nombreux que l’on pense. Quel pourrait être alors le meilleur moment pour recueillir de l’ADN sans risquer une contamination de l’échantillon par des corps indésirables ?

Le meilleur moment pour le faire se situe quelques instants après le réveil. Ainsi, la personne est généralement à jeun et n’a rien ingéré depuis plusieurs heures. Cela permet de prélever les cellules épithéliales accumulées sur la paroi de la joue sans que les activités de la journée ne viennent les altérer. Bien évidemment, ces recommandations valent jusqu’à ce que survienne un événement du quotidien prompt à contaminer le prélèvement pour le test de paternité. Si l’on parle donc ici de réveil, il est sous-entendu que l’on parle du moment avant le petit-déjeuner. Incidemment, l’instant du prélèvement doit aussi précéder le brossage de dents, mais également toute cigarette matinale. Dans le cas contraire, le test de paternité peut ne pas pouvoir être opéré par le laboratoire en raison de la présence de telles substances. Si jamais c’est le cas, il risque d’y avoir l’envoi d’un nouveau kit afin de prélever un échantillon d’ADN plus convenable. Cette procédure fait perdre du temps à tout le monde, et peut même imposer un surcoût si jamais le laboratoire auquel on s’adresse fait aussi payer le kit en supplément du test de paternité. C’est donc tout l’intérêt de prélever correctement l’ADN des participants au premier essai : le gain de temps bénéficiera à tout le monde, laboratoire comme clients.