C’est très régulièrement que l’on retrouve des tentatives de fraude au test de paternité finissent dans la rubrique « faits divers » des quotidiens. Premier point notable : il s’agit uniquement de tests de paternité légaux. En effet, tricher à un test de paternité commercial ne comporte que peu ou pas d’intérêt : peu importe les résultats, il faudra entamer des démarches devant la justice pour leur donner force exécutoire. Là, l’intérêt que peut avoir un participant à y tricher devient d’emblée mieux palpable. Relevons toutefois qu’en France, il est formellement interdit de procéder à un test de paternité sans l’autorisation des participants. Cette fois, l’interdiction vaut aussi bien pour le test de paternité légal que pour son équivalent dit « de curiosité » que l’on peut trouver sur internet.
Très souvent, les tentatives de fraude sont le fait de pères présumés se sachant coincés. En effet, un test de paternité correctement réalisé ne se trompe jamais. C’est pourquoi les pères (présumés) se sachant coincés, certains tentent de passer outre le système. Plusieurs solutions sont alors « envisageables » :
- Refuser le test de paternité : c’est une solution tout à fait légale, et permise par la plupart des dispositions législatives que l’on retrouve au niveau national. Il se trouve par ailleurs que même les pays ayant un fort intérêt à pouvoir forcer les pères présumés à se soumettre au test de paternité, se retrouvent face à un mur. Le contrecoup de cette solution est que le juge peut considérer le refus comme une preuve indirecte de la paternité, en accord avec les autres éléments du dossiers tendant en ce sens.
- Accepter de passer le test de paternité : c’est la solution de résignation pour les pères présumés ayant usé de toutes les autres voies de contestation. Elle permet de régler la situation au mieux et de faire assumer à chacun ses responsabilités quant à l’enfant.
- Falsifier le test de paternité : certains considèrent cette voie de manière très sérieuse ; pourtant, les actualités de ce site et la presse en général sont remplies de fraudeurs s’étant fait prendre (bien qu’on imagine que ceux ayant réussi restent dans l’ombre)
Ceux qui choisissent cette troisième solution entrent de fait dans la voie de l’illégalité. Là, les méthodes peuvent être diverses et variées. Le cas que l’on retrouve le plus souvent est la substitution de personne : un père présumé envoie quelque d’autre se faire prélever à sa place, afin que le test de paternité délivre un résultat négatif. Pour d’autres, il s’est agi d’une tentative de substituer l’enfant afin de soustraire le vrai père de ses droits. Généralement, ces manœuvres sont repérées par les laboratoires, qui sont justement agréés pour cette raison par les services de la Justice.