On connaît généralement les joueurs de football pour leurs exploits sur le gazon ; certains font aussi parler d’eux en dehors du terrain. Parmi ceux là, plusieurs ont déjà eu affaire à des histoires de filiation imputée, non assumée ou reniée. C’est pourquoi la thématique du test de paternité revient souvent dans l’actualité footballistique. Voici quelques cas de joueurs ayant déjà été concernés par le passé :

  • Mario Balotelli : en 2012, Raffaella Fico, l’ex compagne du footballer, déclarait être enceinte. Il n’en fallut pas moins pour faire réagir Mario Balotelli, qui a annoncé par voie de presse n’être en rien responsable jusqu’à ce qu’un test de paternité prouve le contraire. Il précisera toutefois qu’en cas de résultat positif, il est tout à fait prêt à prendre ses responsabilités. Cette précision lui sera bienheureuse, car le test de paternité qui suivra montrera effectivement des résultats prouvant qu’il est le père. Tenant sa parole, Balotelli déclarera publiquement être le père de l’enfant.
  • André-Pierre Gignac : le joueur de l’Olympique de Marseille connaît des soucis avec la justice civile depuis quelques années. En effet, une jeune femme ayant été sa compagne est aussi mère d’une enfant de 4 ans. Gignac nie être le père malgré tout ce que peut en dire cette ancienne compagne. Pour que sa fille ait une filiation paternelle reconnue, elle a donc engagé une action devant le tribunal civil. La procédure suivra son cours jusqu’à ce que le juge demande un test de paternité. Malheureusement pour elle, André-Pierre Gignac ne se rendra pas au laboratoire pour subir le prélèvement nécessaire au test de paternité.
  • Loic Rémy : l’attaquant du club de Newcastle est lui aussi la cible d’une action en recherche de filiation. Une femme affirme qu’il est le père d’Adriano, l’enfant qu’elle élève actuellement seule. Loïc Rémy lui, s’en défend, expliquant que « dans le milieu du foot, des filles essayent de vous faire plonger ». L’allusion à une tentative frauduleuse est à peine masquée. Pourtant, le tribunal de grande instance de Marseille considérera qu’il y a assez de preuves pour qu’un test de paternité soit demandé. Dont acte.
  • Asamoah Gyan : au Ghana cette fois, c’est Asamoah Gyan qui est au cœur d’une affaire de paternité. Une jeune femme déclare que l’enfant qu’elle porte est aussi celui du joueur de football. Jusque là, rien de bien différent des autres affaires… à quelques points près. Notamment, des rumeurs indiquent que le joueur aurait fait l’objet de chantage, notamment de diffusion d’une vidéo de ses ébats. De son côté, Asamoah Gyan dit être prêt à assumer ainsi qu’à rembourser les frais occasionnés à la jeune fille par cette naissance à venir. Les autorités ont touefois demandé à ce que soit réalisé un test de paternité, auquel l’intéressée semble ne pas s’être présentée.
  • Marcel Desailly : il sera lui aussi visé par une action en recherche de filiation pour une enfant qu’il n’a jamais reconnu. Le juge demandera un test de paternité auquel le joueur ne se présentera pas. Cela, ajouté aux autres éléments du dossier, suffira apparemment pour déclarer judiciairement que Marcel Desailly est le père de l’enfant.