Afficher l'image d'origine

La fraude à la paternité se produit quand une mère de famille accuse un homme d’être le père biologique d’un enfant, alors qu’elle sait ou soupçonne que ce n’est pas le cas. La fausse déclaration de paternité est une infraction pénale au Royaume-Uni et dans certains États des États-Unis. Une mère est néanmoins autorisée à ne pas indiquer le nom du père biologique si elle ne le connaît pas. la fraude à la paternité est une forme de discordance de paternité. Le terme « paternity fraud » est utilisé couramment outre-Atlantique depuis la fin des années 1990. Il a notamment eu une forte répercussion via des militants américains et les auteurs Tom Leykis, Glenn Sacks et Wendy McElroy.

Une étude scientifique internationale de 2005 relative aux discordances de paternité a trouvé qu’à l’échelle mondiale, le phénomène de discordance de paternité se produisait entre 0,8% et 30% (avec un taux moyen de 3,7%). Cependant, comme la plupart des études ont été menées entre les années 1950 et la 1980, certains chiffres ne sont pas fiables en raison d’inexactitudes dans les méthodes et les procédures de test de paternité utilisées à l’époque. Les dernières études, courant sur la période de 1991 à 1999, citent les taux suivants de discordance de paternité:

  • Canada : 4,0%

  • France : 2,8%

  • Royaume-Uni :1,4% et 1,6%

  • Mexique :11,8%

  • Suisse : 0,8%

Ces chiffres suggèrent que le taux de 10%, que l’on entend couramment sur le sujet, est bien largement surestimé. Cependant, il est possible que du crédit ait été donné à ce taux supposé de 10% de discordances de paternité pour les raisons qui suivent: dans les études qui ont interrogé des couples qui ont demandé un test de paternité à cause d’une contestation de celle-ci, il y a occurrences plus élevées du phénomène; on trouve alors des taux entre 17% à 33% (avec une moyenne de 26,9%). Les cas les plus susceptibles d’en faire partie sont ceux nés de parents plus jeunes, de couples non mariés, et/ou de statut socio-économique plus faible, voire de certains groupes culturels.


Une étude de 2008 au Royaume-Uni a constaté que des pères ont été identifiés à tort dans 0,2% des cas, soit 1 cas sur 500 de ceux traités par la Child Support Agency. Sur ces 0,2%, les erreurs résolues par un test de paternité entre 2004 et 2008 ont montré qu’entre 10% et 19% des mères avaient délibérément désigné le mauvais père; aucune de ces femmes n’a néanmoins été poursuivie.

Partiellement tiré de https://en.wikipedia.org/wiki/Paternity_fraud