Plusieurs critères interviennent dans la durée du test de paternité. Le premier et le plus variable est la rapidité du laboratoire contacté pour traiter la demande. Ensuite viennent se greffer à ce temps de traitement du test de paternité. Voyons donc en détail ce qui constitue le temps global de réalisation du test de paternité :
- Le délai de prise en compte de la commande est généralement très court. Il consiste simplement en la confirmation du laboratoire que la demande a bien été prise en compte suite au paiement.
- La réception du kit de prélèvement : elle dépend du moment où la commande a été validée. À partir de cet instant, il faut compter le temps d’envoi nécessaire à un courrier classique. Notons également que la plupart du temps, les laboratoires se situent dans des pays autres que celui du demandeur. Il faut donc ajouter ce détail aux délais de livraison habituellement prévus.
- Une fois le kit de prélèvement reçu, il faut le renvoyer au laboratoire ; tout va donc dépendre de la rapidité des participants à se mobiliser pour réunir tous les échantillons nécessaires au test de paternité, puis à renvoyer les échantillons au laboratoire.
- Lorsque le laboratoire reçoit les échantillons dûment prélevés, c’est là que se fait réellement sentir l’avantage commercial en termes de rapidité d’exécution. Les délais promis sont souvent de quelques jours à une semaine, en fonction du laboratoire.
Comment ces délais peuvent-ils jouer sur le test de paternité ? Il se peut que parfois, certains délais s’imposent et nécessitent d’agir rapidement. Imaginons le cas d’une personne désirant interrompre sa grossesse en cas de discordance de paternité ; il faut alors que l’arrivée des résultats se fasse avant celle des délais légaux en matière d’IVG. Dans d’autres cas encore, le test de paternité de curiosité (que l’on achète sur internet) vient précéder le test de paternité légal. Si une procédure judiciaire est envisagée, il est donc de bon aloi que les résultats du test commercial arrivent avant d’engager l’action devant les tribunaux. En faisant ainsi, on évite très probablement une partie du contentieux liée à l’incertitude sur la parenté de l’enfant.