Asamoah Gyan est capitaine de l’équipe de football du Ghana, les Black Stars. Il est jeune, talentueux, célèbre et apprécié des femmes. C’est cette dernière tendance qui se retourne aujourd’hui contre lui, car une étudiante de 22 ans a fait connaître son cas au grand public. Elle prétend avoir eu des relations intimes avec le joueur de football, qui auraient débouché sur une grossesse. Il semblerait qu’Asamoah Gyan n’aie pas souhaité assumer la charge de cette paternité, puisqu’à ce jour son ex-conquête le menace de le traîner en justice. À cet effet, elle s’est d’ores et déjà entourée d’un conseil juridique en la personne de Me Maurice Ampaw. Les faits allégués par chacun sont aussi contradictoires que dérangeants.

D’un côté, la jeune demandeuse déclare que le footballeur avec lequel elle a eu une relation est également le père de l’enfant qu’elle porte. Elle a expliqué que cette maternité était due à un rapport d’abord consenti qui a fini par ne plus l’être. De son côté, Asamoah Gyan nie en bloc la possibilité qu’il soit le père de l’enfant. À cet effet, il explique que les dates de sa relation avec l’étudiante ne coïncident pas avec celles de sa grossesse. Plus choquant, il déclare aussi que cette ex-relation aurait usé sur lui de chantage financier. Elle n’aurait demandé pas moins que la mise à disposition d’un appartement meublé, l’attribution d’une femme de ménage, et le versement de 1000$ mensuels afin de couvrir les frais d’éducation et d’entretien de l’enfant. En cas de refus d’accéder à ces demandes, Gyan indique que la jeune femme aurait menacé de diffuser publiquement la vidéo de leurs ébats (supposément ceux ayant menés à ladite grossesse).

Méfiant, Asamoah Gyan demande alors que soit effectué un test de paternité. Pour cela, il faut engager une action en justice afin que la filiation – ou son absence – soit officiellement reconnue par la justice du Ghana et son administration civile. Bien que Gyan admette tout à fait avoir eu une relation avec cette étudiante, il écarte en bloc la possibilité que cette relation ait mené à une grossesse. Afin de faire la lumière sur cette affaire et de savoir s’il y a eu ou non rapport contraint, les deux parties ont été sommés de se présenter aux services de police pour être entendus. Asamoah Gyan s’y est présenté, tandis que la jeune étudiante qui l’accuse ne s’est pas même donné la peine de s’y rendre. En aval a eu lieu le test de paternité demandé, pour lequel Asamoah Gyan a versé 2000 Ghana cedis pour les frais de traitement. Entre-temps, l’étudiante ghanéenne a réfuté la plupart des accusations qu’elle portait, dont celles de rapport forcé. Elle a également nié toute mention ou menace tenant à la publication d’une vidéo intime en échange de services matériels.