4 avantages insoupçonnés du test de paternité

Lorsqu’ils ne sont pas confrontés directement à des cas de figure en requérant un, beaucoup de personnes ne voient pas l’utilité de commander un test de paternité. On comprend alors mal pourquoi ce marché représenterait des millions de clients à travers le monde si son inutilité complète était avérée. C’est généralement devant le fait accompli que l’on se rend compte de la nécessité du test de paternité, pourtant :

* Un test de paternité privé peut être un très bon préalable à une procédure judiciaire. Il est souvent argué que la justice ne reconnaît que les tests de paternité qu’elle a elle même ordonné via un juge, et donc que commander un test de paternité sur internet n’est d’aucune utilité. C’est oublier que sans ce préalable, engager une action en recherche de filiation revient à se fier uniquement à des écrits et témoignages potentiellement contradictoires selon les parties. Or, le test de paternité est le seul élément de preuve scientifique pouvant être apporté devant le tribunal, et il est possible d’en faire un pour connaître l’issue du jugement qui s’en suivra. Pourquoi s’en priver dès lors ? C’est un gain de temps et d’argent considérable pour tout le monde, puisque l’action en justice sera une officialisation des résultats du test de paternité privé. Cela évite d’entrer dans des rapports conflictuels, qui peuvent déboucher sur des actions prenant plusieurs années qui coûteront très cher à la fin pour celui qui en portera la charge.

* Lorsqu’on est un homme, il peut être utilisé comme test de fidélité. Si les enfants sont censés être nés du même lit marital et que le test de paternité prouve le contraire, alors l’hypothèse d’une adultère n’est pas à exclure. En revanche, cette méthode perd quelque peu de son intérêt lorsque c’est la femme qui souhaite l’appliquer. Dans ce cas, des tests ADN spécifiques existent afin de comparer des empreintes génétiques potentiellement suspectes. Rien n’empêche toutefois qu’une femme fasse un ou plusieurs tests de paternité afin de s’assurer de la filiation des enfants.

* Conséquemment à l’hypothèse visée ci-dessus, un test de paternité peut aussi être la preuve d’une faute. Dans ce cas, il sera un élément à forte valeur probante dans le cadre d’une procédure de divorce. Imaginons par exemple qu’un enfant né hors-mariage soit découvert ; un test de paternité prouvera que sa naissance implique forcément une relation extra-conjugale et donc fautive. Inversement, prouver que l’on est pas le père biologique d’enfants nés pendant le mariage peut éviter au père présumé le paiement d’une pension pour des enfants qui ne sont pas les siens, en plus de sérieusement entamer la crédibilité de la partie adverse.

* Le test de paternité peut attester des droits d’un enfant à toucher une part d’héritage. C’est ce qui se passe lorsqu’à la succession d’un défunt, un ou plusieurs enfants non reconnus de son vivant se font jour. Dans la mesure ou la loi ne distingue plus les enfants légitimes des enfants naturels, ces derniers ont autant de droits que les autres à hériter. Il faudra dans ce cas faire une procédure incidente afin de prouver cette filiation par un test de paternité, potentiellement post-mortem.