Généralement, le test de paternité révèle ou infirme un lien de filiation. Pourtant, il est quelques rares cas où les résultats de ces tests ont de quoi en étonner plus d’un par leur originalité, et ce qu’ils nous disent des affaires au cours desquels ils ont eu lieu… :

  • Il n’est le père que d’une seule des deux sœurs jumelles : les tribunaux américains ont connu un type d’affaire aux occurrences peu courantes, mais qui existent toutefois. En l’espèce, un américain et sa femme souhaitaient divorcer après avoir été mariés un certain temps. Se retrouvant seule, la mère engage alors une action devant les juridictions civiles afin d’obtenir une contribution financière de son ex-mari pour l’éducation de leurs deux filles, qui sont également sœurs jumelles. L’homme conteste alors être le père des deux jumelles, ce qui donne lieu à un test de paternité légal. Les résultats de ce test montreront que le père n’a pas eu tort dans sa démarche… puisqu’il s’avérera qu’il n’est le père biologique que d’une seule des deux jumelles ! Le phénomène est si peu courant que c’est le directeur du laboratoire lui même qui viendra expliquer au juge ce cas que l’on appelle « l’hyperfertilité ». En fait, cette mère avait eu des relations non protégées avec son mari et un autre homme dans la même semaine, les deux relations ayant donné lieu à une fécondation puis au développement d’un embryon.
  • Le père est un enfant de 12 ans : en Australie, une femme de 36 ans s’est retrouvée sur le banc des accusés. Elle avait récemment accouché d’un enfant, dont le père n’était pas officiellement connu au moment de la naissance. Un test de paternité ordonné plus tard par un juge pénal a montré que le père était un garçonnet de 12 ans. C’est au titre des relations sexuelles ayant mené à cette grossesse (et des autres) que la mère de famille est poursuivie. Le plus rocambolesque dans cette histoire est que l’enfant était en fait le petit ami de sa fille. Malgré cela, elle entretenait secrètement des relations avec ce trop jeune garçon qui était aussi son gendre. Les parents de cet enfant ont fini par s’en rendre compte et prévenir les services de polices, qui ont immédiatement mené une enquête. Lors de son procès, la mère de famille expliquera avoir eu des sentiments réels et des relations consenties. Peu sensible aux arguments de la mère de 36 ans, le juge australien l’a condamnée à 6 ans de prison pour violences sexuelles sur un mineur.