Puisqu’il est une gamète sexuelle mâle, le sperme contient aussi l’ADN de son propriétaire. Il est donc utilisable dans le cadre d’un test de paternité ou d’autres tests ADN. Cependant, l’extraction ADN à partie de sperme nécessite des méthodes spécifiques bien que fiables à 99 %. C’est pourquoi l’envoi d’un tel échantillon entraîne un surcoût de 90€. Plusieurs possibilités sont alors envisageables :

– Le sperme est à l’état liquide : si le sperme est issu d’un préservatif, il faut le mettre dans un mouchoir et le laisser sécher ainsi. C’est ensuite ce mouchoir qui sera analysé par le laboratoire comme trace ADN. Il peut également être laissé à sécher dans/sur son support d’origine, ce qui peut potentiellement prendre plus de temps.
– Le sperme est congelé : c’est par exemple le cas d’un échantillon issu d’une banque de sperme. Dans la mesure où la congélation ne pourra pas tenir pendant l’envoi postal du paquet, il est recommandé de l’extraire du flacon afin de faciliter les analyses. Pour cela, il faut ouvrir le pot, prendre un coton-tige propre que l’on imbibe du sperme en question, et laisser ce coton-tige sécher une ou deux heures avant de le mettre sous pli suivi et de l’envoyer au laboratoire.
– Le sperme est sec : ici, il est déjà à l’état de trace. Ce peut-être le cas d’un mouchoir, d’un drap de lit, d’un sous-vêtement, d’un préservatif usagé… Dans ce cas, il faut soit envoyer le support contenant la trace ADN au laboratoire s’il est sec, soit le prélever avec un coton-tige imbibé d’eau distillée que l’on applique sur la trace afin d’en imprégner l’écouvillon.

Il faut ensuite envoyer l’échantillon dans un sachet hermétiquement fermé au laboratoire, qui étudiera le prélèvement et la trace qu’il contient.