Prélèvement: Non standard Échantillon: Type C Fiabilité: 60% Condition: Aucune Surcoût: 90 euros

S’il n’est pas possible d’obtenir directement la salive d’une personne pour un test, il est en revanche envisageable d’envoyer des mégots de cigarette pour qu’un test ADN soit effectué. Toutefois, il est préférable d’obtenir de la salive par prélèvement direct, car le tabac peut partiellement altérer l’extraction et l’isolation de l’ADN. Si ce n’est pas possible, il reste le test de paternité par l’étude de mégots qui est porteur de 99 % de chances de réussite quant à l’extraction de l’ADN du père présumé. La partie analysée de la cigarette est celle que la personne a porté à sa bouche, ce qui inclut un contact salivaire potentiel de plusieurs minutes.

L’extraction à partir de mégots étant plus compliquée que sur un coton-tige stérile, il faudra prévoir un surcoût de 90€ s’il est opté pour cette méthode. Ce surcoût est notamment expliqué par le risque d’obtenir un « profil mélangé », ce qui arrive lorsque la cigarette a été partagée ou qu’elle a été touchée par quelqu’un d’autre sur la partie en contact avec la bouche. Quelques précautions s’imposent quant à ce type de prélèvement : il faut d’abord s’assurer que la personne sur laquelle porte le test ADN est la seule à avoir touché et utilisé le mégot. Par conséquent, il est vivement recommandé de ne pas récupérer le mégot en question à mains nues afin de ne pas altérer l’ADN qui s’y trouve. Dans ce cas, il est plus judicieux de fournir plusieurs mégots au laboratoire afin de multiplier les chances d’extraction de l’ADN avec succès. Une fois les mégots sélectionnés, il convient de les mettre dans une enveloppe close, sèche, et surtout propre afin qu’aucun corps étranger ne vienne parasiter l’extraction d’ADN à partir du mégot. Plus il y en aura, plus le test ADN ou le tes de paternité aura de chances d’aboutir.