Prélèvement: Non standard Échantillon: Type B Fiabilité: 60% à 90% Condition: Aucune Surcoût: 90 euros

Le liquide amniotique est issu d’un prélèvement dit « invasif ». Il est généralement utilisé pour déceler les maladies chez l’embryon. L’amnios est l’une des trois enveloppes de l’œuf contenant le fœtus. Prélevé dans le cadre d’une grossesse, cet examen implique donc d’avoir recours à un gynécologue pour obtenir un tel échantillon. Il requiert en effet un prélèvement dans l’abdomen, impliquant lui même une anesthésie locale pour prélever un généralement de l’ordre de 20mL de matière. Cette intervention d’un médecin qualifié est d’autant plus recommandée que l’amniocentèse n’est pas sans risque : les chances de fausse couche existent malgré leur faible proportion, et des complications tels que des saignements ou des dommages faits au fœtus peuvent survenir.

Dans l’idée, il vaut donc mieux utiliser le liquide amniotique obtenu d’une précédente amniocentèse, que d’en faire une spécifiquement pour le test ADN. Dans la mesure où le liquide amniotique contient à la fois l’ADN de la mère et de l’enfant, il est recommandé d’envoyer un échantillon salivaire classique de la mère afin de pouvoir les différencier. Ceci n’empêche toutefois pas de procéder à un test de paternité en bonne et due forme. Ce n’est pas le liquide amniotique en lui même qui est utilisé pour le test de paternité, mais les cellules fœtales libres qu’il contient. Les chances de succès pour ce type de test ADN sont de 95 %. En revanche, la nature du liquide amniotique et sa dégradation hors du corps humain demandent un traitement en urgence. Il faut donc que le prélèvement amniotique soit envoyé au plus vite au laboratoire. De plus, l’envoi doit être soigné et bien protégé (mousse, papier-bulle…) pour que le contenant du liquide amniotique ne se casse pas pendant le transport. Ces précautions supplémentaires à prendre par rapport à un test ADN normal entraînent un surcoût de 90€.