Prélèvement: Non standard Echantilllon: Type C Fiabilité: 60% Condition: Sans sucre si possible Surcoût: 90 euros

Puisque le chewing-gum est au contact prolongé de la bouche pendant un certain temps, il est une source potentielle de prélèvement d’ADN, mais à certaines conditions. Bien évidemment, il faut tout d’abord être sûr que le chewing-gum utilisé appartienne bien à la personne concernée par le test de paternité ou autre. Il doit en outre avoir été mâché pendant 10 minutes ou plus, avant d’être laissé séché à l’air libre durant quelques heures s’il ne l’est pas déjà. Si possible, il est préférable qu’il s’agisse d’un chewing-gum sans sucre, afin de faciliter l’isolation de l’ADN par la suite.

En effet certains additifs peuvent défavorablement influer sur l’extraction de l’ADN dans la salive qu’il contient, par la contamination de l’échantillon. Plus le chewing-gum aura été mastiqué pendant longtemps, plus il aura de chances d’avoir accumulé de la salive et des cellules épithéliales nécessaires au test de paternité. Comme pour les mégots de cigarette, il est recommandé d’envoyer si possible plusieurs chewing-gums afin de fiabiliser le test ADN.

Ils doivent être secs, et introduits dans un sachet hermétique propre et bien fermé. État donné qu’il faut impérativement éviter de le toucher avec les doigts, mieux vaut se servir de gants ou d’une pince pour le manipuler. Si le protocole est correctement suivi, les chances de succès de cette méthode s’élèvent à 99 %. Elle entraîne en revanche un surcoût de 90€ par rapport au prélèvement salivaire classique, car l’extraction à partir d’un chewing-gum prend plus de temps et demande des moyens techniques différents.