Prélèvement: Non standard Échantillon: Type C Fiabilité: 60% Condition: Aucune Surcoût: 90 euros
Par sa fonction, la brosse à dents est susceptible de recueillir des traces d’ADN de celui qui l’utilise. Toutefois, contrairement à un coton-tige ou écouvillon stérile, elle n’est pas prévue pour conserver l’ADN à des fins ultérieures d’analyse en laboratoire. Les rinçages répétés, le dentifrice… sont autant de conditions pouvant altérer l’ADN qui se trouve sur une brosse à dents. En effet, certains composants chimiques contenus dans le dentifrice bloquent le processus d’isolation de l’ADN dans le cadre du test de paternité ou du test ADN (c’est d’ailleurs pour cela qu’il est recommandé de ne pas s’être brossé les dents depuis quelques heures lors d’un prélèvement salivaire classique).
Le taux de réussite sur ce type d’échantillon s’élève toutefois à 85 %. Au vu des nombreux facteurs de contamination possibles, plusieurs précautions sont à prendre pour s’assurer de ce taux de réussite. Bien évidemment, il faut être certain que la brosse à dents analysée appartienne à la personne concernée, et uniquement à elle. Une brosse à dents partagée donnera à l’analyse un « profil mélangé », ce qui implique des analyses supplémentaires pour séparer les deux profils. Le propriétaire de la brosse doit s’en être servi pendant plusieurs minutes pour qu’elle soit imprégnée d’ADN. Ensuite, il faut éviter de toucher la brosse à dents avec ses doigts sur la partie contenant les poils de la brosse, car cela risque de contaminer un échantillon dont l’extraction d’ADN est déjà compliquée à la base. Enfin, une fois la brosse à dents obtenue, il faut la laisser sécher à l’air libre pendant 1 ou 2 heures avant de la sceller dans une enveloppe ou un sachet refermable, et l’envoyer au laboratoire. Les complications occasionnées par l’obtention d’un profil ADN viable sur une brosse à dents font porter sur ce type de test un surcoût de 90€ pour le client.