Prélèvement: Non standard Échantillon: Type C Fiabilité: 60% Condition: Aucune Surcoût: 90 euros

Comme toutes les parties du corps humain contenant des cellules, les tissus corporels peuvent faire l’objet d’un test ADN. Ici, le terme de « tissus » inclut généralement l’idée de « post mortem », puisque le décès du sujet à analyser limite les possibilités de prélèvements viables. Les tissus peuvent néanmoins provenir de sujets vivants, ce qui implique deux possibilités :

– Le tissu n’est pas embaumé : c’est généralement le cas de prélèvements faits sur une personne vivante, comme une biopsie ou un autre prélèvement in vivo. Ils sont faits par des professionnels, et la conservation des tissus ainsi obtenus se fait généralement dans des blocs de paraffine. Si c’est le cas, il faut mettre le bloc en question dans un sachet hermétique et l’envoyer en l’état au laboratoire. Si ce n’est pas le cas, il faut laisser le tissu dans le contenant tel que prévu originellement pour le conserver, et le communiquer tel quel au laboratoire pour le test ADN.
– Le tissu es embaumé : c’est le cas d’un prélèvement post-mortem, c’est à dire après que la personne soit décédée. Le cas envisagé ici est le plus souvent celui d’un test de paternité post-mortem. Sachant que les corps sont généralement embaumés avant d’être inhumés, ce traitement touche aussi les tissus. Cet embaumement contamine partiellement l’échantillon, et rend plus difficile la réalisation d’un test ADN.

Dans cette hypothèse, les tissus humains sont prélevés et conservés par des scientifiques ; puisque ces tissus sont déjà mis en condition par les laboratoires pour être conservés (paraffine etc.), le problème de la conservation de l’échantillon est réglé d’emblée. La différence réside en fait dans l’origine de ces tissus. S’ils ne sont pas embaumés, les chances de succès dans l’isolation d’un profil ADN sont de 99 %. En revanche, si les tissus sont embaumés, ce taux de réussite tombe à 85 % car les fluides d’embaumement contaminent partiellement le tissu humain. En raison de la complexité de telles extractions, le choix de ce test ADN entraîne un surcoût de 90€ par rapport au test de base.