Prélèvement: Non standard Échantillon: Type D Fiabilité: 20% Condition: Section de Fémur ou humérus si possible Surcoût: 90 euros

Comme nous le montre l’archéologie, les ossements humains peuvent être sujets à des analyses ADN. Ce qui n’est pas montré, c’est la complexité de cette extraction d’ADN à partir d’ossements parfois âgés de plusieurs centaines d’années. Concrètement, plus l’os est vieux, moins il y a d’ADN utilisable dessus. Or, si l’os n’est pas obtenu du vivant de la personne, cela implique une dégradation certaine du corps afin d’arriver à cet état. D’autre part, le diamètre des os influe également sur les chances de trouver de l’ADN : plus ils sont fins, plus la dégradation est rapide, et moins l’ADN s’y conserve de manière viable. Selon les cas, il peut s’agir soit d’os dont la conservation n’a pas été prévue pour conserver l’ADN, soit d’os prélevés dans le but d’être conservés au mieux.

Dans ce dernier cas ,ils peuvent par exemple être conservés dans de la glace sèche ou autre, cette éventualité implique donc de ne pas retirer les os du support où ils ont été conservés jusque là. Idéalement, il faut donc que l’os concerné soit par exemple un fémur ou un humérus. La coupe de l’os doit être faite proprement, par des outils prévus à cet effet. Bien évidemment, il faut éviter le plus possible de manipuler l’os à mains nues, ce en quoi le port de gants ou l’utilisation d’ustensiles à cet effet est recommandée. L’analyse nécessite un morceau d’environ 10 centimètres, ou d’un poids d’approximativement quelques grammes. Les chances de réussite sont de 85 % si la moelle a moins d’une trentaine de jours, ou qu’elle a été congelée jusqu’ici avec le reste de l’os. Étant donné la dégradation rapide des cellules osseuses hors de leur milieu de conservation prolongée, il est impératif de l’es envoyer au plus vite afin que le laboratoire ait le plus de chances possible de pouvoir procéder aux tests ADN. Cette difficulté d’extraction d’ADN à partir des os entraîne pour le client un surcoût de 90€.