Test de paternité : il s’agit du première aux États-Unis, un homme a obtenu la garde conjointe de l’enfant né d’un viol qu’il a commis. Cela vous semble incompréhensible, relisez la phrase. Oui, vous avez bien compris, un violeur a obtenu la garde conjointe de l’enfant né de ce viol. Le pire dans cette histoire c’est que ni le violeur ni la victime n’étaient au courant, personne n’avait rien demandé à la justice américaine. Alors que s’est-il passé ? On revient sur cette histoire aussi aberrante que ridicule.

Un jour, cet homme reçoit un courrier du tribunal lui demandant de faire un test de paternité, il s’y soumet sans poser de question. Il faut souligner que l’individu en question a déjà été inculpé pour viol en 2008 et agressions sexuelles quelques années plus tard. Il est donc connu des services de police. En 2008, il viole une adolescente âgée de 12 ans seulement. Cette jeune fille tombera enceinte après le viol et gardera l’enfant. L’agresseur a été jugé et condamné. Aujourd’hui âgée de 21 ans, elle vit seule avec son enfant. Cette histoire est loin derrière elle.

Le test de paternité est positif, le tribunal du Michigan annonce, dans un second courrier, à l’homme qu’il a désormais la garde conjointe de son fils. Il n’a rien demandé ! La justice fait alors rajouter le nom du père sur l’acte de naissance de l’enfant, sans avertir la mère. Celle-ci engage un avocat immédiatement pour défendre ses droits et ceux de son enfant. L’avocat explique que le tribunal effectue un test de paternité dans le cas où la mère fait une demande d’aide sociale, ce qui était le cas pour la jeune fille de 21 ans. La justice n’a pas recoupé les informations et ne s’est pas rendue compte qu’elle donnait un droit fondamental à un violeur ! C’est complètement irréaliste !

Source : http://www.rtl.fr/actu/international/etats-unis-un-violeur-obtient-l-autorite-parentale-conjointe-sur-l-enfant-de-sa-victime-7790465708