Test de paternité : j’apprends à 18 ans que mon père n’est pas mon vrai père, que puis-je faire ? Cette question est fréquemment posée, de manière plus ou moins différente. La réponse n’est pas la même en fonction de l’âge de l’enfant.

On distingue plusieurs cas : selon l’article 255 du code civil, l’enfant né pendant le mariage a pour père le mari. Même si l’épouse a trompé son mari et fait un enfant avec un autre homme, l’enfant qui naitra sous le régime du mariage a pour père légitime l’époux. Nous sommes d’accord que dans ce contexte l’amant n’a pas reconnu son enfant via un test de paternité.

Autre précision : en France, le test de paternité n’est possible que sur décision de justice. Il vous appartient de prendre un avocat et de saisir la justice pour faire la demande de test de paternité. L’enfant peut intenter une action jusqu’à l’âge de ses 19 ans pour recherche de paternité. L’enfant devra prouver que le père de coeur n’est pas son père biologique avec tous les moyens dont il dispose. Par exemple un test de paternité. Pour l’amant, il peut lancer une procédure au plus tard un an après avoir pris connaissance de l’enfant. De plus, une telle action ne peut être entamée jusqu’au 5 ans de l’enfant, passé ce délai ce ne sera plus possible.

La loi française est complexe sur le sujet du droit de la famille. Elle protège ces droits dans la mesure du possible. Contrairement à la France, des pays voisins sont très ouverts sur le sujet comme l’Espagne, la Suisse, la Belgique ou encore la Grande Bretagne. La bas, il est légal de faire un test de paternité ou un test ADN de manière plus générale. On a, bien entendu, tous conscience des répercussions que peuvent avoir ce type de test mais cela n’a pas fait reculer nos voisins pour autant.

Source : https://www.bonasavoir.ch/925686-un-pere-surprise