Comment le test de paternité est-il devenu une réelle menace pour les familles royales ?

Cette courte vidéo de la chaîne Youtube Nota Bene résonne en partie avec des sujets que nous traitions il y a quelques temps. Notamment, il a été plusieurs fois question de souverains actuels accusés d’avoir des enfants cachés. Plus que la répercussion sur l’image, ce sont surtout les conséquences sur la transmission du pouvoir royal et l’héritage qui inquiètent dans ces cas de figure précis (selon la pérennité actuelle de la dynastie envisagée). À ce titre, l’exemple de l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos est plutôt parlant. Selon beaucoup, ses multiples conquêtes ont laissé quelques enfants naturels. Par son statut royal, ces naissances non-reconnues prennent un tout autre tournant…

Le précédent roi d’Espagne Juan Carlos a dû abdiquer pour laisser le trône à son fils, Felipe. Cette passation de pouvoir était probablement due à la réputation de plus en plus dégradée qui était (et est toujours) celle de Juan Carlos. De base, on lui connaissait un goût immodéré pour la gente féminine, ce qui mène parfois à des grosses non-désirées, et dans les pires cas à des refus du père de reconnaître l’enfant. C’est ce dont l’ont accusé deux personnes :
* La première, Alberto Sola Jimenez, serait né dans les années 60 suite à une liaison entre Juan Carlos et sa mère. Jamais reconnu par le souverain d’Espagne de l’époque, il demandera un test de paternité qu’il n’obtiendra jamais. La question est d’autant plus gênante à son égard qu’une reconnaissance de cet homme en tant qu’enfant du roi aurait pu modifier l’ordre de succession de la famille royale ; en effet, Alberto Sola Jimenez est plus âgé que tous les enfants légitimes (donc reconnus) de Juan Carlos.

* La seconde est Ingrid Sartiau, dont la mère a également reconnu des relations avec Juan Carlos. Un premier test de paternité réalisé à la demande d’Ingrid Sartiau a démontré qu’elle n’était pas la fille biologique du père inscrit sur son état civil. Elle a ensuite fait la connaissance d’Alberto Sola Jimenez par les médias, et a fini par le rencontrer. Les deux ont fait un test ADN, qui a révélé qu’ils étaient demi-frère et demi-sœur. Ingrid Sartiau a ensuite demandé un test de paternité avec Juan Carlos, ce qui a d’abord été accepté en première instance. Tous les espoirs étaient permis, jusqu’à ce que la plus haute cour du pays juge la demande fantaisiste et non fondée.