Test de paternité : à Saint Brieuc, l’accueil des migrants est problématique. Mardi soir, lors du conseil municipal, un élu de gauche a pris la parole à ce sujet. On revient sur ce coup de gueule.
Selon Hugi Gouysse, élu de gauche, la situation dégénère à Saint Brieuc. Celui-ci prend la parole pour citer quelques exemples concrets de la précarité des migrants : un jeune ivoirien de 16 ans qui dort dans un hôtel sans chauffage, une famille avec des enfants qui vit dans un garage…Les cas sont de plus en plus nombreux. Il faut remédier à la situation.
On notera quelques améliorations récentes comme la création de 120 places supplémentaires dédiées aux hébergements d’urgence dans les Côtes d’Armor. Des efforts sont faits mais ils restent malheureusement insuffisants face à la situation actuelle. Sous les termes bien choisis de »flux qui tarissent » ou qui »augmentent de façon exponentielle », il y a des hommes et des femmes qui vivent dans la détresse. Aujourd’hui notre pays n’a pas les moyens de faire face à l’arrivée massive des migrants.
Prenons l’exemple de la famille V, qui est destinataire d’une obligation de quitter le territoire. La mère a déjà deux enfants et en attend un troisième, en effet elle est enceinte de 6 mois. Après avoir passé plusieurs nuits dehors, ils sont finalement hébergés dans un garage. Les conditions sont rudes pour des enfants et une femme enceinte. On lui demande de faire un test de paternité pour connaitre l’identité du père. Or, un test de paternité n’est légal que par le biais d’un juge, ce qui n’est pas le cas ici.
L’élu de gauche appelle donc à la solidarité pour tous ces êtres humains, sans parler de parti politique. Ces personnes, parties de leur pays, ne rentreront pas. Elles ont décidé de fuir leur pays d’origine car les conditions de vie n’étaient plus possibles. Il faut donc faire face à la situation et arrêter de se voiler la face.