Test ADN : en 2016, il y a eu 46 000 cas de tuberculose au Cameroun. Un nouveau test ADN a été mis au point pour déceler la maladie en amont. Il permet également de déterminer sa résistance face au traitement.

Il y a quelques jours, un nouveau test ADN a été présenté à l’hôpital de Yaoundé : le GeneXpert MTB/RIF. Dans la salle, des médecins et laboratoires pharmaceutiques. Le Cameroun doit enrayer cette maladie qui fait encore de nombreux décès chaque année. Parmi les 49 000 cas répertoriés en 2016, seuls 26 000 ont fait l’objet d’une admission à l’hôpital. Aujourd’hui, il est possible de la soigner à quelques endroits dans le pays seulement : au Centre Pasteur, à l’hôpital de district d’Efoulan, au Centre Jamot et à l’hôpital militaire de Yaoundé.

Le but de ce nouveau procédé est de pouvoir, par simple analyse urinaire, déceler la tuberculose pulmonaire notamment. Là il n’est pas question de mettre en culture les bactéries comme aujourd’hui et d’attendre un long délai. Le nouveau test ADN permet donc de faire la vérification dès qu’un patient tousse par exemple. Dès les premiers symptômes, il est possible de savoir s’il y a un risque de tuberculose en analysant simplement l’ADN du patient. De plus, il permet de déterminer la résistance de la maladie face à différents traitements. Cela évitera des essais inutiles pour tout le monde et la patient sera moins éprouvé. Pour le moment, ce test ADN n’est pas encore été mis sur le marché mais il le sera probablement en 2018. On imagine les retombées positives dans tout le pays qui compte encore de nombreux cas de tuberculose chaque année.

Concernant la résistance de la bactérie, il s’agit de savoir si elle est résistante à l’antibiotique utilisé dans ce type d’infection : la rifampicine. Si c’est le cas, cela signifie qu’un traitement plus lourd est nécessaire. On passe directement à la phase 2. Une bonne nouvelle pour tous les camerounais.

Source : https://www.journalducameroun.com/yaounde-sarrime-a-lutilisation-tests-moleculaires-diagnostiquer-tuberculose/