Test ADN : une mère de famille ivoirienne a débarqué clandestinement sur les côtes espagnoles, son fils de 4 ans avait embarqué un mois plus tôt avec sa tante pour la même destination. Arrivée en Espagne, il a fallu attendre 7 mois pour qu’elle puisse retrouver son fils. Explications.

Elle s’appelle Bahoumou Totopa et a quitté son pays, la Côte d’Ivoire, pour une vie meilleure. Elle quitte tout en prenant un bateau de fortune, accompagnée d’autres clandestins, comme elle. Ils arrivent en Andalousie sains et saufs. Un mois avant, son fils de 4 ans a fait le même chemin avec sa tante mais il a débarqué de l’autre côté de l’Espagne. Une fois sur place, la mère tente de revoir son enfant. Mais les services sociaux espagnols refusent la requête de la mère de famille. Ils lui demandent de prouver son lien de maternité avec des documents ou un test ADN. Elle n’a aucun papier, elle ne peut rien prouver mais elle accepte de faire le test ADN immédiatement. Finalement, le test ADN a été positif. Mais il aura fallu 7 longs mois pour que mère et fils puissent à nouveau se revoir.

C’est la Cour européenne des droits de l’Homme qui a expressément demandé à l’Espagne de faire en sorte qu’elle puisse revoir son enfant rapidement. L’Espagne est très souvent montré du doigt pour son traitement vis à vis des migrants. Un traitement jugé abusif et contraire aux droits de l’homme, la plupart du temps. Ce pays connait une très forte affluence de migrants, c’est pourquoi les mesures prises ont été drastiques ces dernières années. Il tente de stopper, par tous les moyens, l’arrivée massive des migrants africains. Mais il ne peut aller à l’encontre des droits de l’homme, il a donc été contraint de lâcher prise dans cette affaire. La petite famille africaine a été très heureuse de se retrouver.

Source : https://news.abidjan.net/h/625776.html