Test ADN : c’est la première fois que le visage d’un poilu mort pendant la guerre a été reconstitué, grâce à la technique précise de l’ADN. Explications.
L’histoire commence dans la zone de l’ossuaire de Douaumont où des dépouilles sont retrouvées. Cette zone était en plein chantier et les ouvriers ont découvert 3 corps de soldats. L’enquête démarre aussitôt : on sait que deux d’entre eux étaient âgés de 20 ans environ et le dernier avait aux alentours de 35 ans. Lors de la découverte des corps, une plaque militaire avait également été retrouvée, quelques mètres plus loin. On pouvait y lire cette inscription : »Claude Fournier, 1900, Mâcon ». C’est Bruno Frémont, médecin urgentiste à Verdun, qui s’est chargé de l’affaire. Il est devenu en quelque sorte le médecin légiste spécialisé dans les soldats de guerre.
L’affaire devient publique et Robert Allard se dit que l’un des corps appartient à son grand-père, Claude Fournier. Il ne sait pas grand chose à part qu’il était un poilu pendant la guerre 14/18 et qu’à cette époque il avait environ 35 ans. Tous les éléments coïncident…Il décide de se manifester, ça fera sûrement avancer l’enquête. Il a hâte d’en savoir plus sur son grand-père ! Sa grand-mère, elle, est décédée il y a quelques années, elle aurait aimé voir ça, c’est fort dommage qu’elle soit partie avant. Elle parlait souvent de son mari soldat avec grande fierté. C’est ainsi qu’un test ADN a été effectué entre les dépouilles retrouvées et Robert Allard. Un test ADN s’est révélé positif ! Il s’agit bien de son grand-père, au fond de lui il le savait.
Une reconstitution faciale a été faite par le chef d’escadron de gendarmerie De Azevedo. Celui-ci a remis le portrait robot du soldat mort pendant la guerre, le 4 août 1916, à son petit fils. Ce fût un moment touchant pour tous ceux qui étaient présents ce jour là.