Test ADN : en France, les expertises psychologiques ne constituent pas un élément décisif mais elles peuvent apporter des indices. Elles ont été réalisées dans l’affaire du petit Grégory : voici les résultats.

En 1984, le petit Grégory est retrouvé dans la Vologne, les mains et les pieds attachés avec de la corde. Tous les membres de la famille ont été entendus plusieurs fois et Murielle Bolle accuse alors son beau frère du meurtre du petit garçon. Après de multiples recherches, il se pourrait qu’elle ait été complice dans ce meurtre. Quelques jours plus tard, elle se rétracte. Elle dira qu’elle a donné le nom de son beau frère sous la pression des gendarmes. En réalité, les enquêteurs soupçonnent une pression familiale qui a poussé l’adolescente de 15 ans a changé sa version des faits.

30 ans après la drame, Murielle Bolle se soumet à des expertises psychologiques : elle doit passer le test de l’arbre. Selon la forme qu’on lui donne, il peut donner diverses informations. Cette technique a vu le jour dans les années 50, c’est le test de l’arbre de Charles Koch. Les experts analysent le dessin de Murielle Bolle et identifient un traumatisme  »entre 13.4 et 16.2 ans ». Cela correspond à la période du décès du petit Grégory. Comment identifier cela ? Il faut savoir qu’en France, ce type d’analyse n’a pas de valeur importante, pas aussi importante que celle d’un test ADN par exemple. Un test ADN est une analyse scientifique fiable et sûre à 100%, le test psychologique relève d’une interprétation. Dans le cas de Murielle Bolle, plusieurs tests psychologiques ont démontré que l’adolescente avait subi des pressions aux alentours de 15 ans. Pression familiale pour disculper son beau frère ? Rappelons que cette affaire n’a toujours pas été élucidée et le meurtrier du petit garçon court toujours malgré les tests ADN et autres expertises.

Source : http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-affaire-gregory-les-rates-de-l-expertise-psychologique-38929.php