Un test ADN pour déceler le papillomavirus ? Ce qui est certain aujourd’hui c’est que le papillomavirus peut avoir des conséquences multiples. L’une des dernières découvertes en la matière est le lien entre la papillomavirus et les nouveaux nés en sous poids. Le papillomavirus compte 150 variantes dont 40 susceptibles de toucher les organes génitaux. C’est bien de ceux-là dont il s’agit.

Des chercheurs australiens ont fait des recherches et celles-ci permettent d’affirmer que les femmes infectées par le papillomavirus humain (HPV) avant une grossesse sont plus à risque de donner naissance à un bébé de faible poids. Une étude a été effectuée sur 32 000 patientes et on remarque que les femmes ayant eu le HPV au moins deux ans avant leur grossesse ont deux fois plus de chances de donner naissance à un bébé en sous poids. Les études ont été réalisées sur base de frottis. Les bébés de faible poids ont bien évidemment un risque de mortalité plus élevé. Mais ce n’est pas terminé ! Il y aurait également des conséquences à plus long terme au niveau de la croissance de ces enfants et d’un risque de diabète plus élevé à l’âge adulte. Ce n’est donc pas anodin.

C’est dans ce cadre qu’on soulève à nouveau la question de la prévention du papillomavirus chez les adolescents, fille ou garçon. Rappelons qu’il existe deux vaccins : le Gardasil et le Cervatix et qu’il est fortement recommandé de vacciner les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans. En parallèle du vaccin, le frottis est nécessaire jusqu’à l’âge de 65 ans. Les chercheurs travaillent sur la détection du papillomavirus via un simple test ADN. Cela sera donc possible en faisant un simple prélèvement salivaire, procédure plus rapide, moins couteuse et peut être moins gênante pour les patientes. Ce test ADN est en cours d’élaboration, on ne peut dire quand il verra le jour mais ce sera le cas dans un futur proche.

Source : http://www.parents.fr/actualites/grossesse/grossesse-le-papillomavirus-chez-la-femme-associe-a-un-faible-poids-de-naissance-169322