Test ADN : cet homme obtient l’autorité parentale sur un enfant, mais cet enfant est  né d’un viol. Il a donc des droits auprès de l’enfant de sa victime. Une situation grotesque et inquiétante. Petit détour par les États-Unis pour comprendre ce qui a pu se passer pour en arriver là.

C’est l’histoire d’une adolescente de 12 ans se rend chez un ami, accompagnée de sa sœur aînée. Là, un garçon plus âgé veut se joindre à eux. Il a 18 ans, il s’appelle Christopher Mirasolo. Il invite les filles à monter dans sa voiture pour faire un petit tour. Les adolescentes n’y voient que du feu, elles montent dans la voiture. Christopher se rend dans une maison abandonnée et séquestre les filles pendant 2 jours. Il viole l’une des filles, la plus jeune.

La jeune fille tombe enceinte et garde le bébé. Aujourd’hui, elle est âgée de 21 ans et élève son fils seule. Récemment elle fait un dossier pour demander des aides, elle  n’a pas beaucoup de revenus en tant que mère célibataire. Dans ce cadre, la justice effectue un test ADN pour établir le lien de paternité entre l’enfant et son père. Sauf que la justice ignore à ce moment là que le père de l’enfant est l’agresseur qui a violé sa mère ! Le test ADN est positif, la justice fait donc part à Christopher de son droit d’autorité parentale sur son fils. Une situation ridicule mais également inquiétante.

Comment la justice américaine a pu faire une telle erreur ? Le nom du père a été rajouté sur l’acte de naissance de l’enfant et son père peut désormais exercer son droit d’autorité de manière conjointe avec sa victime. L’avocate de la jeune fille de 21 ans a pris ce dossier en charge rapidement et s’efforce de défendre au mieux les droits de la mère et son enfant.

Source : http://www.20minutes.fr/monde/2147875-20171009-etats-unis-pere-obtient-autorite-parentale-enfant-victime