Test ADN : ces femmes guerrières nomades fascinent, mais les informations dont on dispose sur elles sont peu nombreuses. Une historienne américaine a remis à plat le mode de vie des ces femmes dont l’existence est parfois remise en cause. On vous parle du livre d’Adrienne Mayor intitulé ‘Les Amazones’.

Les Amazones sont pour certains une chimère, elles relèvent d’un mythe plutôt que de la réalité. Pour d’autres qui défendent la réalité de la chose, ces nomades guerrières ne se déplaçaient qu’en groupe constitué uniquement de femmes. L’une de leurs traditions consistait à se couper un sein, pour pouvoir mieux tirer à l’arc. Mais tout cela a été remis en question par une historienne américaine, récemment. Adrienne Mayor fait rêver, elle nous raconte l’histoire de ces femmes avec passion. Pour elle, de nombreux clichés sont remis en question, par exemple ces guerrières ne se sont jamais coupeés un sein, on ne voit aucune femme dans cet état sur les représentations de l’époque. Elles ne se déplaçaient pas uniquement entre femmes, elles chevauchaient en famille les régions de l’Eurasie Antique. Elles fascinaient le peuple grec notamment, pour qui les femmes devaient être reléguées à un rang inférieur.

Les Amazones incarnaient le courage, la force mais aussi la féminité. Des ossements retrouvés récemment pouvant appartenir à ce peuple font l’objet d’un test ADN. Il s’agirait d’ossements appartenant à des femmes…Le test ADN révèlera le sexe des personnes et en dira d’avantage sur les habitudes de vie de l’époque. Cette population mettait à égalité les hommes et les femmes. Très jeunes, les garçons et les filles devaient apprendre à se défendre et à combattre. Les deux mots d’ordre pour l’enseignement donné aux jeunes enfants étaient : équitation et chasse. Dans un monde où l’inégalité a toujours été de mise, les Amazones faisaient partie d’un peuple exceptionnel et très avant-gardiste.

Source : https://www.letemps.ch/culture/2017/10/27/chair-sang-une-historienne-ressuscite-amazones